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Medouar en a ras la patate et il le dit !

Yanis B

Le président de la Ligue professionnelle de Football, Abdelkrim Medouar n’a pas la langue da sa poche. Lors de la conférence de presse, il a sorti le sécateur électronique pour dessiner l’environnement du football national et cisailler les « pseudo-influenceurs » à la petite semaine. Ceux-là même qui polluent le paysage médiatique et tentent désespérément d’imposer par la désinformation et l’intox, leur candidat. Morceaux choisis (traduits de l’arabe).

« Je vais répondre à un type en direct ici parée qu’il n’a pas honte (ndlr – allusion faite au hurleur de Doha, commentateur à Beinsport). C’est un manque de respect. Hier, il disait que le candidat de l’époque avait 70 ans et c’était lui l’homme de la situation. Le même gars vient aujourd’hui affirmer «il y a trois candidats un de 60 ans; un autre de 70 et un de 40. Aujourd’hui, il déclare, toute honte bue que le prochain président doit avoir moins de 50 ans ou moins de 55 ans. Il remet alors en cause toutes les institutions de l’état. Il doit se calmer et res- pecter les gens. S’il veut supporter un candidat qu’il fasse une caisse de résonance mais qu’il n’exclut pas les autres en maniant la désinformation ou l’intox.

Je lance un défi. Je lui dit : j’ai 60 ans, tu n’as qu’à te mesurer à moi : on va courir ; se bagarrer, étudier; jouer; gérer …. Va voir Ighil, il te fait une feinte, tu tombes …. Ne vient pas au football qui veut. Celui qui ne l’a jamais géré, quelqu’un qui ne connaît pas ses dessous ne peut pas faire partie de la famille du football. Le football ses secrets.

« J’ai vu certains parler en tant qu’experts du football. Or, ce sont eux qui ont fabriqué les lois qui ont été mises en place pour le profession- nalisme qui nous ont menés droit au mur. Ce sont eux qui les ont créés sans consulter les présidents de clubs dont je faisais à l’époque partie. Ces sont eux qui ont fait ça. Ils n’avaient aucune relation avec le football. Chacun travaillait dans un secteur alors que personne ne vient nous chanter « moi je sais ». (Ndlr – allusion faite Mohamed Raouraoua, Mecherara Mohamed …)

« Il y a certains pauvres frères qui utilisent des trompettes a l’extérieur du pays. Medouar Abdelkrim n’a pas d’aboyeur pas de pages Fa- cebook il n’a que ses collègues des présidents de ligues et les membres de l’AG avec qui il est en contact. Je n’ai pas besoin de quelqu’un qui fait ma promotion et lui demande d’attaquer les gens. Ceux qui veulent se porter candidats sont tous des amis certains plus que d’autres mais ceux qui attaquent les gens ont une main ici (Ndlr- dans la salle, Medouar désigne des médias).

« Les gens intègres ne paient pas les gens pour insulter ou s’en prendre à d’autres. Nous ne sommes que de simple membres de l’AG; le jour où les responsables jugeront qu’il faut changer, ils changeront les lois et une autre assemblée générale avec d’autres personnes qui peuvent peut-être apporter un plus

« Personne ne doit parler au nom des autres, il y a une guerre de la rumeur qui fait des ravages. Personne n’a appelé personne. Il y a ceux que j’appelle les chauves-souris qui appellent et qui disent que c’est X. C’est le nôtre. Or, c’est du camouflage. »

« C’est facile dimanche les gens vont déposer les dossiers je défie quiconque de trouver un dossier qui remplit les conditions. C’est simple ou ils les rejettent tous ou ils les acceptent tous ou tu prolonges encore en attendant de voir qui est le Messie.

« Il y a certains mandatements qui sont donnés qui interrogent. Une personne de l’Est du pays va récupérer un mandatement a l’ouest et inversement. Ils vont chez le notaire qui, leur fait des documents disant qu’ils sont membres du Conseil d’administration mais sur les statuts de l’équipe il n’existe pas. Comment peuvent- ils alors être membre du CA ?

« Les gens focalisent sur le niveau universitaire. Vous n’avez qu’à relire les conditions d’éligibilité. Chacune d’entre elle tient sur deux lignes; celui relatif au niveau universitaire com- porte dix lignes alors que sur le formulaire il est juste indiqué « niveau universitaire. Je pense que le niveau universitaire c’est lui qui va sortir le football algérien du tunnel. Mais il y a aussi les 5 ans de présence sans interruption.

« Il y a des gens que j’appelle les saisonniers c’est comme les travailleur saisonniers, on ne les vois ou on en entend parler que d’élection en élections après ils disparaissent.
« Je suis conscient que ces paroles vont me causer des problèmes. Elles vont me coûter, mais Medouar est comme ça, tu ne peux pas le changer.

 

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