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ALG : Amar Bahloul – FAF, dernier round au TAS national ?

AB. LAHOUARI

Le temps judiciaire est long, mais rien ne lui échappe dans notre pays. Après s’être mise aux abonnés absents, durant les deux premiers rounds, la FAF a délégué ses avocats lors du troisième du 21 avril dernier pour donner sa version des faits quant à l’affaire qui l’oppose au pré- sident de la Ligue régionale de Annaba, Amar Bahloul. Un quatrième round est prévu aujourd’hui, lundi 6 mai, au Tribunal arbitral du sport (TAS) d’Alger entre les deux parties. A l’origine de cette affaire, faut-il le rappeler, « la suspension provi- soire » de Bahloul, par le Bureau fédéral de Dely Brahim, à la mi-novembre 2023, avec « effet immédiat.»

Dans un communiqué, le BF reprochait au plaignant « (…) les graves infractions à la réglementation et manquement à l’obligation de réserve ( …) et lui infli- geait « une suspension provisoire jusqu’à la finalisation de l’audit et le contrôle de gestion de la Ligue. ». Six mois se sont écoulés depuis cette sanction, sans que Amar Bahloul ne soit convoqué pour être entendu par la Commission de l’Éthique de la FAF. Ce qui est considéré par la majorité de l’opinion sportive comme une trans- gression des règlements du football national et s’apparente à un règlement de comptes. Le but étant d’éliminer, pourquoi le cacher, les candidats poten- tiels à la présidence de la FAF, lors des élections de 2025.

Entre-temps, à cette entorse aux règle- ments, des éléments nouveaux sont venus s’ajouter au dossier. L’absence du rapport d’audit que Amar Bahloul n’aurait jamais reçu, tout comme le Tribunal arbi- tral. En l’absence du plaignant, on assiste à l’adoption du bilan moral et financier par l’assemblée générale ordinaire de la Ligue régionale de Annaba de l’exercice 2023. Dans ce contexte, la cause ne pourrait pas plaider en faveur de la FAF, bien que parfois la justice a ses mystères. Pour Amar Bahloul, il a précisé que son objectif est avant tout de laver l’affront et l’humiliation qui lui ont été infligés « en tant que citoyen algérien.»

Le fils d’El Tarf considère qu’il a servi loyalement le football national et international (membre de la FAF et d’une commission de la CAF) durant une trentaine d’années et qu’il ne mérite pas la méthode brutale et antiréglementaire choisie par le Bureau Fédéral pour l’éliminer « provisoirement ». Affaire à suivre.
– AB. LAHOUARI

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