Ce n’est pas parce que l’on n’apprécie pas la couleur du survêtement de Djamel Bel- madi que l’on ne doit pas être un suppor- ter des Verts. Les Rabat-joies, qui jouent aux tacticiens et de donneurs de leçon à chaque sortie de l’équipe nationale, ont tenté, sans surprise, de minimiser les deux victoires contre le Niger par le même score (1-0), tout en escamotant l’objectif majeur qui n’était autre que la qualification pour la phase finale de la CAN en Côte d’Ivoire. Et cela à deux journées de la fin. Ohé tous ! L’équipe nationale est d’avenir, le sélectionneur a fait le bon choix.
Ces Rabat-joies qui jouent aux analystes et influenceurs de pacotilles ont depuis longtemps déserté les stades algé- riens pour leur fauteuil- TV. Ils ont pour référence les rencontres des champion- nats étrangers et les interprètent à leur manière. Ainsi, ils trouvent la défaite de l’Allemagne à domicile contre la Belgique somme toute logique (3-2), sous pré- texte qu’elle est en reconstruction avec 8 joueurs nouveaux. Et de surcroît, ils vantent les qualités du sélectionneur. En revanche, ils oublient de rappeler que Dja- mel Belmadi a intégré 8 nouveaux joueurs et de surcroît bien plus jeunes. Et pourquoi pas bien plus talentueux.
L’opinion sportive continue à vouer au sé- lectionneur national une totale confiance d’autant qu’il a acquis une longue expé- rience du football continental. Il a appris et … appelé ses nouveaux jeunes joueurs à la méfiance, sinon à la prudence. « Il n’y a pas de petite équipe en Afrique et seul le résultat compte quand on représente le pays», leur a-t-il dit. Un avertisse- ment bien reçu. Lors des deux dernières rencontrent contre le Niger qui n’est pas celle du CHAN, les spécialistes ont relevé chez l’EN une meilleure maîtrise du ballon. Et le score aurait été plus élevé à Tunis, si l’arbitre Bobo Traoré n’avait pas refusé trois buts alors que la VAR aurait accordé
