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ALG : Une reprise en douceur pour les Verts

RACHID BELARBI

Si le retour de Youcef Atal à Nice a été mouvementé, notamment avec un passage par la case prison et une convocation devant le juge, le mois prochain, les autres Verts ont vécu de bien meilleures sensations en clubs qu’ils ont rejoints au lendemain de la trêve internationale.

Le séjour en EN lui a fait le plus grand bien. En difficulté au Borussia Dortmund où la défiance de son entraîneur à l’approche des grandes affiches a été remarquée par tout le monde, Rami Bensebaïni a, ainsi, retrouvé une place de titulaire à l’occasion de la réception de son ex-club employeur, le Borussia Mönchengladbach, samedi, au Signal Iduna Park. Devant pas moins de 81365 passionnés, le défenseur international a cette fois-ci été aligné d’entrée par Edin Terzic à son poste habituel de latéral gauche. L’ancien joueur du Paradou a, d’ailleurs, disputé l’intégralité de ce classique remporté par son actuelle équipe (4-2) grâce, notamment à une première mi-temps de folie, puis à un dernier but inscrit dans les ultimes souffles de la rencontre. Toujours en Bundesliga, son coéquipier buteur au Mozambique, la semaine dernière, Farès Chaïbi a, lui aussi, été titularisé par son entraîneur, Dino Topmöller.

Bensebaïni retrouve son poste

L’Algérien est en soutien de son avant-centre dans un 4-4- 1-1 compacte, mais pas en réussite face au VFB Stuttgart de Sebastian Hoeness. Battu à domicile, l’ancien Toulousain n’a pas vraiment eu d’impact sur cette rencontre et n’a pas paru, non plus aussi, entreprenant qu’à son habitude. Ce qu’il a démontré depuis son arrivée à Frankfort lui a, néanmoins, permis de rester sur le terrain durant l’intégralité du temps réglementaire en dépit d’un rendement tout juste moyen avec 0 tir cadré en deux tentatives et 25 % seulement de duels gagnés (2/8).
Le jeune international algérien a même raté un quart de ses passes, ce qui dénote d’une prestation loin de ses standards. Leur aîné Islam Slimani, contraint au repos suite à sa blessure contractée dès le premier quart d’heure à Maputo sous le maillot de la sélection nationale, a, pour sa part, constaté qu’il a certainement fait un mauvais choix de carrière, en optant pour le club de Curitiba.

Slimani en Série B, Zerrouki et Benrahma respirent

Déjà mal en point à son arrivée, le club de la ville minière a, en effet, été officiellement relégué en Série B brésilienne dans un scénario craint mais attendu, vu le parcours chaotique depuis l’entame du Brasileiro. Une situation qui ne devrait aucunement encourager l’ancien du Chabab de Belouizdad à rester, vu qu’il sera en fin de contrat dans quelques semaines seulement.
Pas concerné par le stage de novembre, Saïd Benrahma a, de son côté, repris du poil de la bête et regagné la confiance de son manager, David Moyes, qui l’a lancé face à Burnley peu après l’heure de jeu (63’, en remplacement d’Edson Alvarez). Une entrée remarquée et bénéfique puisque, menés à cet instant de la partie, les Hammers sont parvenus à inverser la tendance et remporter cette joute grâce à des buts inscrits dans les cinq dernières minutes. Un apport qui devrait inciter son patron technique à l’utiliser plus fréquemment.

Boudaoui absent

Même topo pour le milieu de terrain, Ramiz Zerrouki, le second buteur au Mozambique, qui a participé à la victoire du Feyenoord Rotterdam dans le bouillonnant derby de la ville portuaire. Remplaçant au coup d’envoi, le joueur formé chez le rival de l’Ajax Amsterdam est entré en jeu à la 82ème minute en remplacement de Paixao, juste après le quatrième but du Feyenoord, signé Gimenez, auteur d’un triplé (6’, 61’ et 82’).
Rien n’a été marqué après, ni par l’Excelsior, ni par les coéquipiers de Ramiz Zerrouki que son coach, Arne Slot a placé cette fois-ci en milieu droit dans son habituel 4-2-3- 1. A noter, enfin, qu’en dépit de sa belle forme du moment, Hichem Boudaoui n’était pas concerné hier par le choc entre l’OGC Nice et Toulouse, en raison d’une suspension automatique de la LFP après avoir écopé de trois avertissements. En l’absence de Atal pour les raisons connues de tous, son coéquipier, Badreddine Bouanani, était, en somme, le seul Algérien sur le banc d’où il a suivi la courte victoire des siens (1-0).

RACHID B.

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