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ALG : Bye – Bye Charaf-Eddine Amara

AB. LAHOUARI

Ainsi, il a mis fin à son combat douteux sans aucune annonce sur les moyens de communication de la FAF. L’ex-gestionnaire –démissionnaire, Charaf-Eddine Amara, s’en est allé dans la plus grande discrétion, occuper ses bureaux du Holding Madar. Il ne se rendra plus à Dely Brahim où il a résidé durant une seule année pour un mandat de quatre ans. Même s’il était au stade du 5-juillet, pour assister au match entre les olympiques algériens et palestiniens. Il a compris, enfin, de lui-même que les carottes étaient cuites.

Pendant deux mois, à la suite de sa volte-face suscitée par des conseillers cupides et sans envergure, il a mobilisé quelques farfelus, spécialistes de la rumeur, pour se maintenir à la tête de l’instance fédérale. Il a tenté de chercher des « poux dans la tête d’un chauve » avec comme objectif son maintien jusqu’à l’assemblée générale. Attaché à un mince espoir de faire pencher en sa faveur l’opinion publique, plus que jamais mobilisée pour son départ, notamment au niveau des réseaux sociaux.

Toute la panoplie de la désinformation a été étalée pour son retour en fanfare. Les « trabendistes du Droit » ont visité tous les canaux juridiques pour trouver la faille avec des micros d’un service public, qui lui sont restés ouverts au quotidien, avec comme seule consigne de n’entendre qu’une seule voix. Il fallait étouffer tout débat contradictoire. Du jamais- vu depuis l’ère de la pensée unique, mais qui, hélas, risque de se répéter tant que l’on ne met pas fin à de telles pratiques.

Ce départ est le reflet d’un lamentable échec et une perte de temps pour notre football. Entre le départ de Zetchi Kheïreddine et celui de Charaf-Eddine Amara, il s’agit d’une différence non pas de degré mais de nature.
AB. LAHOUARI

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