Le dernier match des 8es de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2023) opposait, mardi soir, le Maroc à l’Afrique du Sud. Deux puissances au niveau de la Confédération africaine de football (CAF) avec le pré- sident, Patrice Motsepe, d’un côté et son subordonné, Fouzi Lekjaâ, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), membre du Conseil de la FIFA et du Comex de la CAF. Cependant, les deux hommes n’étaient pas ensemble dans la tribune d’honneur du stade Laurent-Pokou de la ville de San-Pédro, comme le veut le protocole. Cela a donné lieu à de nombreuses spécula- tions, sachant que malgré les sourires de façade et les chaudes accolades, les deux hommes entretiennent une relation électrique. Tout le monde avait aperçu le pré- sident de la CAF dans la tribune réservée aux officiels et l’absence du numéro un de la FRMF.
Pourtant, Lekjaâ était bel et bien présent au stade. Il a assisté à l’élimination des Lions de l’Atlas, qui a mis un terme au rêve marocain de soulever le trophée continental après presque un demi-siècle de disette (48 ans). Faut-il croire les rumeurs à Abidjan, relatives au traite- ment de l’affaire Regragui, qui a été suspendu par la Commission de discipline de la CAF, avant d’être «blanchi» ? Et cela d’autant plus qu’à la fin de la ren- contre, on a vu le Sud-Africain, Motsepe, recevoir les féli- citations des officiels présents à la tribune d’honneur, mais point de Lekjaâ. Une attitude que certains ont lié également aux relations diplomatiques en dents de scie entre Pretoria et Rabat. Côté sportif, les Bafana Bafana ont poursuivi leur domination et mènent avec quatre victoires, trois nuls et deux défaites. Les Lions de l’Atlas, 1⁄2 finalistes lors de la Coupe du monde au Qatar, ont appris à leurs dépens que gagner une Coupe d’Afrique n’est pas chose aisée !
