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ALG : Une campagne malveillante qui a fait pschitt …

LAFORDASSE

A quatre jours du nouveau délai de dépôt des dossiers de candidature pour le poste de président de la Fédération algérienne de football et de son nouveau bureau fédéral, consécutivement à la démission de Djahid Zefizef, le mois de juillet dernier, les choses ne semblent pas vraiment s’emballer. Il faut reconnaître que le clan de l’ancien président Mohamed Raouraoua (à droite de notre photo, en compagnie de l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika) avait, durant quelques jours, remué ciel et terre pour fourguer à l’opinion publique et aux décideurs le projet du retour du messie. Pour y parvenir, il a mobilisé tous les moyens : youtubeurs, influenceurs à la noix, journaleux à la petite semaine, plateaux de TV privées arrimés à la cause du fuyard de Franceville et quelques plumes de service. Tout un tintamarre faisant les louanges de celui qui a été le patron sans conteste du football algérien avant de laisser un catastrophique héritage en 2017.
Depuis, l’homme n’a jamais pardonné à ceux qui l’ont empêché de poursuivre son règne et d’assouvir son diktat, mais surtout mener à terme ses projets, à l’image de cet hôtel à Dely Ibrahim qui lui est resté en travers de ses nombreux investissements dont le but était de faire gaver encore plus les îssabistes. Ainsi, après avoir tenté d’embarquer son successeur Kheïreddine Zetchi, dès la première mission de ce dernier à Manama, au Bahreïn, dans son projet d’hôtel, Raouraoua s’est transformé en l’ennemi numéro un du patron du Paradou AC. A chaque assem- blée générale, il a tenté de le déstabiliser, y compris à la veille de celle de fin de mandat le 4 avril 2021. Ce jour-là, lui et ses partisans ont investi l’hôtel Holiday Inn de Cheraga pour se mettre en ordre de bataille, dans laquelle se trouvait Madame Soleil, afin d’influencer l’assemblée générale au rejet du bilan du président sortant.
Au lieu de cela, Zetchi eut droit à une ovation interrompue en guise d’adieu, après avoir été accusé de tous les maux. Et à ce jour, les coalisés n’en ratent pas la moindre occasion pour essayer de lui porter atteinte et à son club également. Quatre ans après avoir quitté le bâtiment de Dely Ibrahim, des rancuniers continuent à exiger des enquêtes et des audits sur de supposés malversations et de dossiers obscurs. Pourtant, les services du MJS sont bien passés par là pour inspecter la comptabilité de la FAF. De dénigrements en mensonges, en passant par toutes les fakenews possibles et imaginaires, le clan Raouraoua a dû baisser les armes ces derniers jours après s’être convaincu que leur ‘’Mokedess’’ (le vénéré) ne pourra finalement pas briguer un nouveau mandat. Rattrapé par l’âge et par une santé fragile, Raouraoua a confié à ses plus proches soldats qu’il n’est plus en mesure de monter au front. Mais il restera en retrait pour tirer les ficèles, comme à son habitude, et perpétuer son « mythe ». Sinon, le reste n’est que pschitt …
LAFORDASSE

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