Comme annoncé il y a plusieurs jours par le quotidien sportif Botola, Salah-Bey Aboud a quitté son poste de figure emblématique de la communication de l’Équipe Nationale et de la Fédération algérienne de football depuis plus de cinq ans, avec l’arrivée du président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, et du sélectionneur, Djamel Belmadi. Il aurait pu le faire avant la CAN, puisque son contrat expirait à la fin de l’année, mais à la demande du sélectionneur, qui appréciait son professionnalisme, et les joueurs son honnêteté, il avait consenti à les accompagner, pour la der des der en Côte d’Ivoire.
Très disponible pour la presse, constamment aux côtés de Belmadi durant ses conférences de presse, il était la cible des sous-traitants (notamment Madame Soleil) qui voulaient imposer un des leurs et bénéficier des traitements de faveur. Il ne s’est jamais laissé intimidé et accomplissait son travail avec dévouement, tout en mettant sur un pied d’égalité tous les membres de la corporation. Parallèlement, il occupait le poste de directeur du Centre de documentation de la FAF.
Dans un communiqué, Salah-Bey a annoncé son départ avec beaucoup d’humilité : « Ma mission a débuté en 2017, en tant que conseiller bénévole du président de la Fédération (de l’époque ndlr- Zetchi Kheïreddine) que je devais rejoindre en 2019 après la fin de ma carrière à la tête du Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER). Pendant tout ce temps, j’y ai mis toute mon expérience de journaliste durant plus de 30 ans ».
« J’ai eu l’honneur d’avoir contribué à la création du Centre de documentation et de développement (…) Tout au long de cette époque, j’ai travaillé avec quatre présidents de la FAF et j’ai vécu de nombreuses vies. Parmi les succès du football algérien, la victoire de la Coupe d’Afrique des Nations en 2019, suivie de celle de la Coupe arabe de la FIFA, Qatar-2021, sans oublier le titre de Coupe arabe pour les moins de 17 ans, en 2022.
«J’ai vécu des moments forts avec l’équipe nationale, Djamel Belmadi, ainsi que la sélection des joueurs locaux, aux côtés de Madjid Bougherra (…) J’ai eu la chance et l’honneur de rencontrer de nombreux collègues du monde des médias, qui m’ont accompagné tout au long de cette période. Je les ai servis avec sincérité et affection (…) ».
Une compétence de plus qui quitte la famille du football. La rédaction sportive de BOTOLA souhaite à Salah-Bey le meilleur, tout en lui disant par cet au revoir : «Il ne faut jamais dire jamais à jamais». La vie est mouvement.
– AB. LAHOUARI
