
Djahid Zefizef n’a pas survécu à son échec dans la course au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Battu sèchement, jeudi dernier, à Abidjan, par le membre sortant, le Libyen Abdelhakim Al Shalmani (38 voix contre 15), il a décidé de rendre le tablier et de démissionner de la présidence de la FAF. Un peu plus d’un an après avoir remporté le scrutin fédéral, face à Abdelhakim Serrar. Ainsi, il paie cash son inexpérience africaine. Et pourtant, l’Algérie a accueilli trois réunions du Bureau exécutif de la CAF et a reçu la visite du président de la FIFA, Gianni Infantino. Autant d’éléments qui l’ont encouragée à se lancer dans la course à l’Exécutif africain avec comme unique soutien, le président de la CAF, Patrice Motsepe.
Un soutien qui s’est résumé à 15 voix, majoritairement issues de zone d’origine du milliardaire sud-africain, la COSAFA. Un résultat insuffisant face au Libyen soutenu, sans retenue, par le ministre délégué du Budget du roi et président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fawzi Lekjaa. Ce dernier n’a pas lésiné sur les moyens et les contacts pour barrer la route au président de la FAF. Au final, Djahid Zefizef suit le même chemin que son prédécesseur par une démission. Un départ qui acte définitivement l’instabilité, devenue chronique, de l’instance de Dely Ibrahim. Un très mauvais signal envoyé aux instances internationales qui vont voir défiler un quatrième président en quatre ans !
YANIS B