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AFR : FAF – CAF, les éventuelles retombées !

DJAMEL OUAGLAL

La Confédération africaine de football (CAF) va certainement rendre une deuxième décision biscornue et sans aucune base juridique, à propos de la deuxième manche de la demi-finale de la Coupe de la CAF (CDC). Après avoir donné match gagné aux Marocains de Berkane, alors qu’ils ne se sont pas présentés au stade du 5-Juillet (Alger), pour le compte du match aller, il est clair qu’elle ne va pas décider autrement, alors que les Usmistes ont refusé de pénétrer sur le terrain du stade municipal de Berkane, dimanche dernier.

La Commission de compétition de l’instance faîtière du football africain avait déclaré le RS Berkane vainqueur, sans se présenter au stade, pour lui offrir ensuite une seconde victoire en l’absence des Usmistes. Une décision tout de même attendue par les Algériens, sachant que les dirigeants de la CAF n’allaient tout de même pas se discréditer. Cette dernière a confirmé le rejet de toutes les demandes de l’USMA d’appliquer les règlements et les lois du football mondial. Mais, c’est la suite qui va intéresser les Algériens.

Il s’agit d’éventuelles sanctions complémentaires qui pourraient frapper le football algérien lors des prochaines échéances continentales. En effet, la CAF a également annoncé que le dossier serait renvoyé à la Commission de discipline. Dans ce contexte, la Fédération algérienne de football (FAF) a déposé une requête au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS), à Lausanne, pour défendre le dossier de l›USMA dans cette affaire en particulier, mais surtout l’avenir des équipes algériennes dans les différentes compétitions africaines interclubs.

Des avocats européens et algériens, connus pour leur haute compétence dans les aspects juridiques, ont été sollicités. Ils défendront le club de la capitale devant le Tribunal arbitral du sport, lors de la séance qui sera programmée ultérieurement. Le bras de fer entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Confé- dération africaine de football (CAF) ne fait que commencer. Et nul doute que l’espoir pour l’Algérie viendra de Lausanne, parce qu’il ne faut s’attendre à rien du Caire qui s’obstine à ne pas reconnaître son erreur, celle d’avoir piétiné ses propres statuts.

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