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CAF : Sous enquête, Veron Mosengo Omba répond

NAZIM BESSOL

Le secrétaire général de la confédération africaine de football (CAF), Veron Mosengo Omba (à droite sur notre photo), dont le nom apparait dans une enquête ouverte par Ministère public du canton de Fribourg sur la base d’« un faisceau d’indices fondant des soupçons d’actes de gestion déloyale […] d’escroquerie ainsi que de faux dans les titres », a apporté quelques précisions.

Le patron de l’administration de la CAF a publié sur son compte de la plateforme X quatre points en guise de réponse :  « Des informations trompeuses ayant circulé au sujet de prétendues procédures ouvertes à mon encontre en relation avec des virements bancaires légitimes et traçables, je souhaite informer que :

1- Les virements proviennent de salaires et bonus que j’ai reçus de la CAF depuis que j’occupe le poste de Secrétaire Général de cette institution et ils ont été effectués en toute transparence.

2 – Les salaires et bonus que j’ai perçus on été effectués en totale conformité avec les Statuts de la CAF et les organes compétents de la CAF

3- Aucune procédure pénale n’a été ouverte à mon encontre ni par le Procureur du canton de Fribourg, ni par le Ministère public de la Confédération, ni par aucune autre autorité.

4- Néanmoins, et parce qu’il est de mon intérêt que la question soit clarifiée rapidement et définitivement, j’ai avisé le Ministère Public du canton de Fribourg de ma disponibilité à répondre à toute demande et à lui fournir tous les renseignements qu’il pourrait souhaiter. J’ai également pris contact avec les établissements bancaires concernés pour lever d’éventuels doutes », écrit Veron Mosengo Omba.

Au centre d’une autre affaire au niveau de la confédération africaine de football (CAF). L’homme de confiance du patron de la FIFA, Gianni Infantino, avait évoqué toujours via son compte X  «une tentative de sabotage au travers d’un rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées. L’enquête indépendante démontrera sa fausseté et son origine », ce qui n’a pas empêché ses détracteurs de demandé sa mise à l’écart le temps de l’enquête. Une procédure que seul le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, peut engagé, ce qu’il a refusé de faire.

L’enquête ouverte par la justice Suisse obligera-t-elle le patron de la CAF à changer de position ? Rien n’est moins sûr, surtout que comme le précise Veron Mosengo dans son point 3, il n’existe pour l’instant aucune procédure pénale à son encontre. Largement assez pour qu’il continue d’exercer ses fonctions s’il bénéficie du précédent de son patron Gianni Infantino. Ce dernier avait même été autorisé par le comité de gouvernance de la FIFA à briguer un second mandat alors même qu’il faisait l’objet d’une enquête pénale ! L’autre point qui devrait jouer en faveur du secrétaire général de la CAF, c’est la proximité d’échéances majeures à commencer par l’Assemblée générale élective de l’instance en mars 2025. 

– Nazim Bessol 

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