
Installée lors de la 41e assemblée générale de la CAF en 2019 en Egypte, la commission de gouvernance est chargée d’assister le Comité exécutif sur toutes les questions en matière de gouvernance de l’organisation. En outre, « la Commission de gouvernance, l’une des quatre commissions indépendantes de la CAF est chargée de procéder aux vérifications des conditions d’éligibilité des candidats à des postes électifs au sein des organes de la CAF », peut-on lire sur le site de la CAF. Or, depuis le renouvellement de son mandat en 2021, cette commission ne s’est jamais réunie au complet, selon plusieurs sources et de l’aveu même de certains de ses membres. Tout récemment, son président Michel Brizoua-Bi était le seul représentant présent à Alger en marge de la CAN U17. En 2021, elle avait validé plusieurs candidatures pour le moins contestables comme celle du Tunisien Wadi Jary malgré la sanction que lui avait infligée le Comité olympique tunisien. L’Egyptien Hani Abu Rida sans aucun mandat sportif dans son pays siège toujours au comité exécutif de la CAF, malgré l’existence d’un dossier au niveau du comité d’éthique de la Fifa concernant son élection en 2017 au Conseil de la Fifa. Aucun des membres présents lors de la Omra offerte par Ahmad Ahmad, en 2018 et pour laquelle il a été sanctionné, n’a été d’ailleurs inquiété ou empêché de se présenter au comité exécutif. Autant de dossiers où la commission de gouvernance a brillé par son immobilisme, ce qui explique la validation de la candidature d’Al Shalmani et qui fait dire à de nombreux observateurs qu’il s’agit du coquille vide.