
A un peu plus d’une année de la fin de son mandat (2025), le président de la CAF, Patrice Motsepe, qui laisse toujours planer le doute sur sa volonté de briguer ou non un second mandat, sort très fragilisé de l’épreuve d’Abidjan où s’est tenu la 45e Assemblée générale de la CAF, jeudi dernier. Avec deux nouveaux soutiens acquis à sa cause Abdulhakim Al Shalmani (Libye) et Mutasim Gafar Sirelkhatim (Soudan) au Comité exécutif, Fawzi Lekjaa a assis de manière incontestable son influence et contrôle l’exécutif de l’instance. Il a, par la même occasion, scellé le sort de Patrice Motsepe qui ne pourra dans ces conditions briguer un second mandat. Il sort très affaibli de ses dernières élections et même le soutien de Gianni Infantino, qui l’a fait roi en 2021, risque de ne pas suffire. Mais le Sud-africain pourrait renverser la tendance.
– NB