
L’officialisation de la démission de Djahid Zefizef, de la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF), a laissé sans voix de nombreux responsables et d’observateurs africains. «Si l’Algérie n’organise pas la CAN-2025, vous allez aussi remercier le prochain président ?», s’interroge un collègue béninois. En effet, une année après la démission de Charaf-Eddine Amar, à la suite de l’élimination de l’équipe nationale de la course pour le Mondial Qatar-2022, c’est autour de Djahid Zefizef de rendre le tablier.
Un échec que le premier intéressé assume mais que les responsables africains ne comprennent pas. «Vous l’avez abandonné, vous l’avez envoyé avec un vieux fusil à charge face à des gens dotés de missiles. Il a récolté 15 voix, ce qui est un exploit dans ces conditions », nous confie, dépité, ce responsable de l’instance. Selon nos informations, le mot d’ordre était de sortir le candidat algérien avec le plus petit score possible, comme en 2017 où Mohamed Raouraoua n’avait eu que 7 voix contre 41 pour le Marocain Fawzi Lekjaa.
Ce dernier ne fait que suivre les directives du Makhzen et son rôle est faire barrage par tous les moyens à tout initiative algérienne. Il ne reste plus qu’à espérer que les échecs de 2017, 2019 et celui de Djahid Zefizef fassent bouger les choses, car le message est alarmant pour l’Algérie en tant que locomotive africaine.
-YANIS B