Décidément, le journaliste algérien d’investigation, Nazim Bessol, vice-président de l’AIPS- Afrique, a de qui tenir. Il a figuré dans le top 10 des meilleures journalistes mondiaux grâce à l’affaire Cafgate, qui a contraint l’ex-pré- sident de la CAF, Ahmed Ahmed, à céder son fauteuil du Caire. Dernièrement, il a reçu les félicitations de ses confrères africains lors de présence à l’assemblée générale de la CAF pour avoir signalé à Patrice Motsepe et Gianni Infantino l’oubli fait à Belaïd Lacarne sur la vidéo où étaient signalées les joies et les peines du football continental. Le patron de la CAF s’en est excusé et réparé l’oubli lors de la conférence de presse, alors que celui de la FIFA s’est empressé d’envoyer les traditionnelles condoléances. (ndlr- Nazim Bessol est diplômé de Sciences politiques et polyglotte).
Le grand-père de Nazim, Mohamed, fils d’El Hamri, est membre fondateur du Mouloudia d’Oran en 1946 (joueur, entraîneur , secrétaire général jusqu’en 1967), et militant de la cause nationale. Cela lui a valu d’être honoré par le nom d’une rue, d’une medersa et d’un stade dans la capitale de l’Ouest (lire le livre : C’était le Mouloudia des Hamraoua 1946-1956). Le père de Nazim, Ahmed Bessol Lahouari, journaliste–écrivain, doctorant, nominé en Côte d’Ivoire durant la CAN comme l’une des huit légendes du journalisme sportif africain. Comme L’ex-international Freha Abdelkader, qui a servi la cause nationale à l’âge de 13 ans, Ahmed a été membre de la glorieuse Armée de libération à 15 ans (W5, R5,Z2, S1) et a porté les couleurs nationales en tant que junior avec les Selmi, Tahir Kamel, Bouzamboua….
Bon sang ne saurait mentir.
– LAFORDASSE
