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ALG : L’inacceptable exclusion des athlètes russes fait réagir le CIO

NAZIM BESSOL

Après le célèbre réquisitoire du président de la FIFA, Gianni infantino, contre ce qu’il a qualifié « d’hypocrisie » du monde occidental à la veille de l’ouverture de la Coupe du Monde Qatar -2022, au mois de décembre dernier, c’est au tour du président du Comité olympique internatio- nal, l’Allemand Thomas Bach, de déplorer le comportement de certains gouvernements, sur la question de la participation des athlètes russes et biélorusses.
Mis en marge de la communauté sportive internationale après le déclenchement de la guerre en Ukraine, les sportifs des deux pays sont toujours sous le coup d’une interdiction de participer et de représenter leur pays dans les principales manifestations régionales et mondiales. Plus d’un an après, plusieurs voix s’élèvent pour la réintégration de ces athlètes et la nécessité de maintenir intacte la séparation du politique du monde du sport. Une position rappelée par le président du CIO Thomas Bach en conférence de presse à l’issue de la réunion du comité exécutif de l’institution à Lausanne (Suisse).
Thomas Bach n’a pas hésité à hausser le ton pour dénoncer le double standard. « Il est déplorable de voir que ces gouvernements ne veulent pas respecter la majorité au sein du mouvement olympique, ni l’autonomie du sport… Il est déplorable que ces gouvernements ne traitent pas la question des doubles standards. Nous n’avons pas vu un seul commentaire sur leur attitude à l’égard de la participation d’athlètes des pays des 70 autres guerres et conflits armés à travers le monde», a lâché le champion olympique 1976 à Montréal.
Le lendemain, Le All England Lawn Tennis Club (AELTC) l’organisateur du plus prestigieux tournoi du grand Chelem de Wimbledon, annonçait « son intention » d’autoriser des joueurs russes et biélorusses à prendre part à l’édition 2023 (du 3 au juillet) du tournoi sous certaines conditions. Lors de la dernière date FIFA (jeudi 23 mars), l’Iran a donné la réplique à la Russie en amical (1-1), au stade Azadi Soccer Field de Téhéran. Tout comme l’Irak. Des rencontres qui n’ont suscité aucune réaction ni de la FIFA, ni de la Confédération asiatique de football et encore moins de l’UEFA qui avait lancé les hostilités contre la fédération russe de football, il y a un.
– NAZIM BESSOL

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