
Pouvait-il en être autrement ? non ! Comme annoncé par Botola dans son édition du 18/10/2022 la FAF- Fédération algérienne de football a fini par annuler l’appel d’offres lancé le 24 août dernier pour trouver un successeur à la firme Adidas, dont le contrat expire le 31 décembre prochain. La marque aux trois bandes avait été informée par, l’ancien gestionnaire de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, que le contrat ne serait pas reconduit, avant même l’élimination des Verts de la course au mondial Qatari. Une position réaffirmée par son successeur Djahid Zefizef (a droite de notre photo en compagnie de l’ex-président de la FAF, Zetchi Kheïreddine) embarqué (malgré lui ?) par son secrétaire général, Mounir Debichi, dans un dos- sier dont il ne semblait pas maîtriser tous les tenants et aboutissants.
Résultat des courses, les grosses firmes (Nike, Puma, Adidas) n’ont pas répondu à l’appel d’offres et la volonté du nouveau président de la FAF de négocier directement avec la maison mère n’a trouvé d’autre réponse qu’une offre inférieure à l’actuelle 1,5M d’euros par an. Entre- temps des contacts ont été réactivés avec la firme Puma afin de mettre Adidas sous pression ou en concurrence, mais cela n’a pas porté ses fruits puisque l’offre de l’habilleur actuelle n’a pas changé et celle de Puma est nettement inférieure. Dos au mur, la FAF qui doit trouver un équipementier en urgence notamment pour les prochaines échéances (CHAN 2022 et CAN U17) que l’Algérie organise en janvier et mars 2023, devra vraisemblablement se contenter des 1,5M d’euros annuel, sans ballon ni bonus en cash et avec le même intermédiaire S2F. Qui a dit que le contrat de 2019 n’était pas bon ?
YANIS. B