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U17 : La CAF devrait se pencher sur la libération des joueurs

AB. LAHOUARI

Après l’épisode du défenseur international algérien Jaouen Hadjam (20 ans), qui avait été évincé de l’équipe profession- nelle du FC Nantes et privé de la finale de la Coupe de France par le coach Antoine Kambouaré pour avoir fait le Ramadhan, c’est au tour d’un autre joueur algérien d’être licencié. La direction du club lui ayant reproché d’avoir rejoint l’équipe nationale de son pays pour disputer la phase finale de la CAN 17 qui se déroule actuellement en Algérie.

Le jeune Younes Benali (17 ans) s’est vu résilier son contrat d’aspirant footballeur pour avoir passé outre le refus de ses dirigeants de le libérer. Le prétexte invoqué ? La CAN U17 ne figure pas sur la liste des dates FIFA. Ce n’est pas la première fois qu’une telle sanction est infligée aux jeunes joueurs algériens. On se souvient que l’Olympique de Marseille avait rompu les contrats de Cyril Khetir et Mehdi Baâloudj âgé de 19 ans dont le péché avait été de participer à un stage de préparation des U20 ans.

Présent à la CAN, le défenseur algérien Younès Benali a pleinement assumé son choix en déclarant : « Je n’ai pas été irrespectueux. J’ai fait le choix de représenter mon pays et il faut le respecter. » De quoi faire réagir au plus vite les fédérations de notre continent parce qu’il s’agit d’un problème récurrent qui doit être porté au niveau des instances inter- nationales (CAF, FIFA). Et il leur appartient de le solutionner. Les arguments ne manquent pas. La Fédération algérienne pourrait prendre le leadership d’une action concertée. Après tout, ces jeunes n’ont que 17 ans et la CAN mérite un plus grand respect !

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