
Dans les starting-blocks, en perspective de la nouvelle saison, de nombreux Verts laissent entrevoir des prémices de renouveau.
Une assurance de plus pour l’EN de Petkovic, qui en aura vraiment besoin à la rentrée au moment d’attaquer les éliminatoires de la CAN 2025. On l’avait quitté avec le titre honorifique de meilleur passeur de la Roshn Saudi League, mais assez loin de la sélection dont il est pourtant une légende. Apparu heureux et apaisé sur les photos de ses célébrations à répétition de son mariage avec Taylor Swift, Riyad Mahrez a, depuis, repris les entraînements avec Al-Ahli et remis le bleu de chauffe pour les besoins de la traditionnelle préparation précompétitive.
En Autriche avec son club, il apparaît toujours tout sourire face caméra, notamment lorsqu’il est question d’exercices avec ballon et donne l’impression d’avoir enterré la hache de guerre avec son entraîneur, Mathias Jaissle. Finis, à priori, tous les atermoiements qui avaient accompagné sa première saison en pro hors d’Angleterre. Finis, également, les soucis d’adaptation et le déchirement entre justifier des émoluments proportionnels à son statut d’icône planétaire dans un nouvel environnement.
Apaisés et débarrassés des tracas
Il doit continuer de jouer son rôle de capitaine d’une sélection déchue. Désormais épanoui, heureux en ménage et prêt à entamer sa deuxième saison sous le maillot d’Al-Ahli, celle de la confirmation, Riyad Mahrez retrouvera même sa place dans le vestiaire des Verts à la rentrée, ce qui devrait lui offrir un nouvel équilibre à même de retrouver son véritable niveau, celui-là même qui en avait fait il n’y a pas si longtemps que cela l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste et l’une des stars de la Premier League, sacralisé par son titre de MVP en 2016.
D’autant plus que la tendance du côté de Vladimir Petkovic est aussi à l’apaisement et à la récupération du meilleur joueur algérien des trente dernières années. D’humeur joviale, son coéquipier en sélection et compagnon de conquête en 2019 au Caire, Ismaïl Bennacer, diffuse également, ces derniers jours, des ondes on ne peut plus positives.
L’EN en a (encore) grandement besoin
On a, d’ailleurs, pu le voir poster des clichés sentant bon la joie de vivre avec quelques coéquipiers à Time Square, en plein cœur de la Grosse pomme ou encore s’amuser comme un gamin en chevauchant une valise à roulettes, le tout en pleine tournée estivale du Milan AC, aux Etats-Unis.
Retenu par le nouvel homme de l’équipe-première des Rossoneri, Paulo Fonseca, pour cette escapade américaine, au cours de laquelle l’ancien entraîneur de Lille a programmé trois répliques amicales (face à Manchester City, le Real Madrid et le FC Barcelone), l’ancien gunner aurait, ainsi, reçu des garanties pour vivre une sixième saison au Milan alors que des rumeurs de transferts l’avaient annoncé de retour en Premier League via Arsenal. Sous contrat avec le prestigieux club lombard jusqu’au 30 juin 2027 «Isma» ne cache, d’ailleurs, aucunement son bonheur de pouvoir entamer une préparation complète en perspective d’une saison.
Titulaire face à City en amical
D’une valeur marchande très respectable d’environ 30 millions d’euros, selon le site allemand de référence (Transfermarkt), il veut que cette saison soit celle du retour au premier plan après un exercice 2023-2024 très compliqué. Débarrassé de ses soucis de santé qui lui avaient valu une opération du genou et une indisponibilité de plusieurs mois qui avaient plombé sa saison, Bennacer est, de fait, de nouveau d’attaque.
Un petit aperçu en a, à ce propos, été donné dans la nuit du samedi au lundi à l’occasion du match-test face aux champions d’Angleterre en titre. Titularisé par Fonseca comme milieu relayeur gauche dans un 4-2-3-1 asymétrique, avec à ses côtés Florenzi et juste derrière Saelemaekers et Loftus-Cheek, le vice-capitaine des Verts a grandement contribué à la victoire anecdotique des Milanais (3-2) sur le onze largement remanié de Pep Guardiola avant d’être sortie peu après l’heure de jeu, à la 64ème minute pour être plus précis, pour être remplacé par Liberali.
RACHID BELARBI