Pour cette première de l’année civile sur la scène continentale, nombre de nos internationaux auront de bonnes raisons de s’illustrer et de suggérer un état de forme convaincant, à deux mois de leurs retrouvailles à Alger, pour le stage de mars, au CTN.
Au centre d’une partie de l’actualité lyonnaise, celle consacrée au mercato, Saïd Benrahma sera, ainsi, bien inspiré de briller ce soir à Istanbul où sa cote de popularité est assez bluffante et les courtisans en nombre. Avec l’OL, l’attaquant algérien défiera le Fenerbahçe dans l’ambiance toujours surchauffée du Sükrü Saraçoglu stadium. Avant leurs retrouvailles de 18h45, les deux équipes s’étaient déjà rencontrées 4 fois depuis 2001 avec comme dernier mot, une victoire du Lyon de Juninho et Benzema il y a de cela un peu plus de vingt ans, plus précisément le mercredi 3 novembre 2004, en Ligue des champions pour une victoire des Gones (4-2). À un moment de la saison où il n’est pas vraiment certain de garder le même maillot deux semaines de suite, l’ancien buteur de Brentford aurait beaucoup à gagner s’il venait à rééditer sa performance face à Karabagh ou à Frankfurt.
Une dernière avant le départ ?
Une performance qui sera bien perçue, notamment en perspective d’un imminent transfert qu’on annonce avec insistance ces derniers temps pour, précise-t-on, permettre à l’Olympique Lyonnais de se mettre en conformité avec les exigences de la DNCG et d’éviter la relégation administrative annoncée en raison du grand déséquilibre financier découvert. Le duo algérien de l’OGC Nice participera, de son côté, à la première inédite des Aiglons à Boras, face à l’Elfsborg local.
Un duel assez équilibré en apparence auquel devrait prendre par Hichem Boudaoui et Badreddine Bouanani d’entrée de jeu. Chez un adversaire presque éliminé et auquel il faudra un petit miracle pour se qualifier vu la 24ème place qu’il occupe au classement général, le milieu de terrain et l’attaquant des Verts chercheront, symboliquement, à décrocher un premier succès dans la compétition cette saison à défaut de pouvoir concourir pour une présence au prochain tour.
Chaïbi, pour une rédemption
Également hors course pour une présence dans la phase à élimination directe, le FC Karabagh de Yassine Benzia recevra, pour sa part, au stade Tofiq-Bérhamov de Bakou, le prestigieux Steaua Bucarest. Endeuillé par le décès de sa mère, l’international algérien ne devrait pas débuter le match dans le onze de Gurban Gurbanov. Quasiment assuré d’être au prochain tour en compagnie du Lyonnais Benrahma s’il n’était pas transféré d’ici là, Farès Chaïbi aura, aussi et surtout, l’occasion de grappiller quelques minutes face aux Hongrois du Ferencvaros que l’Eintracht accueillera au Deutsche Bank Park de Francfort.
En langage arithmétique que les amateurs de statistiques adorent, les deux équipes se sont déjà rencontrées deux fois depuis 1967 et le dernier match entre les deux formations a été remporté (2-1) par Ferencvaros, le mardi 28 février 1967, en Coupe des Villes de Foires (l’ancêtre de l’Europa League). Une opportunité que l’ancien Toulousain devra saisir afin de revenir dans les plans de Dina Toppmöller en perspective de la seconde partie de saison en Bundesliga.
RACHID BELARBI
