Après Buenos Aires (2018), Lausanne (2020) et Gangwon (2024), c’est désormais au tour de l’Afrique, et plus précisément du Sénégal, de marquer l’histoire en accueillant la jeunesse sportive mondiale. Dakar-2026 deviendra la première édition des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ), organisée sur le sol africain, une avancée majeure dans l’universalité du mouvement olympique.
Avec une organisation bien en place, à moins de 15 mois du coup d’envoi, les préparatifs s’intensifient. Lors d’une rencontre avec la presse, locale et mondiale, tenue mardi à la salle de conférence du stade Abdoulaye Wade, les responsables du Comité d’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (COJOJ) ont, tour à tour, fait le point sur l’état d’avancement de leurs départements respectifs. Ibrahima Wade, coordinateur général du COJOJ, a souligné l’importance du respect des délais et de la mobilisation de toutes les parties prenantes pour garantir une édition réussie. Pour sa part, Fanta Diallo, directrice de l’engagement, a mis en avant les actions menées pour impliquer la jeunesse sénégalaise et africaine dans le projet olympique, au moment où Thierno Cissé, directeur adjoint des opérations, a détaillé les aspects logistiques et les chantiers infrastructurels en cours.
L’importance de la presse
Kabir Pené, directeur des Sports, a présenté la programmation sportive et les efforts déployés pour assurer un haut niveau de compétition. Abdoulaye Thiam, directeur de l’IAPS Afrique, et Abdoulaye Kanouté, directeur de la Communication, ont insisté sur l’importance de la presse pour véhiculer tout ce qui se réalise au Sénégal en ce moment dans la perspective de la réussite de cet événement. Ils ont également évoqué la stratégie médiatique déployée pour donner une visibilité mondiale à ces JOJ-2026. Bocar Laurent Sy, directeur des Ressources humaines, a présenté les mécanismes de recrutement et de formation du personnel encadrant, et enfin Monsieur Séné, représentant du ministère des Sports, a réaffirmé le soutien total de l’État sénégalais et son engagement à faire de Dakar-2026 un événement mémorable.
Un héritage pour la jeunesse africaine
Au-delà de l’aspect sportif, Dakar-2026 sera une vitrine exceptionnelle pour la jeunesse africaine, un tremplin pour les futurs champions, et une démonstration de la capacité du continent à organiser des événements internationaux de grande envergure. On citera les Français, Joan-Benjamin Gaba, Shirine Boukli, Luka Mkheidze et Sarah-Léonie Cysique, sacrés en judo lors des JOJ et des JO, Eileen Gu la skieuse acrobatique américano-chinoise, qui a remporté trois médailles d’or aux JOJ de Lausanne en 2020 et deux médailles d’or et une médaille d’argent aux JO de Pékin-2022, ainsi que Arisa Trew, l’Australienne vainqueure d’une médaille d’or aux JO de Paris-2024 en skateboard (park) après avoir participé aux JOJ de Buenos Aires en 2018,
où elle avait terminé 6e. Mais l’enjeu est de taille : il s’agit de laisser un héritage durable, tant en infrastructures qu’en inspiration pour les générations futures. Les Jeux olympiques de la Jeunesse s’annoncent ainsi comme un véritable catalyseur de changement, et Dakar-2026 comme une étape historique vers un olympisme plus inclusif et universel.
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A DAKAR, DJAMEL OUAGLAL
