
Chaque jour, même si le génocide et la destruction barbare se poursuivent à Gaza, la cause palestinienne gagne des batailles sur d’autres terrains et interpelle un peu plus la communauté internationale. C’est ainsi qu’à l’occasion de l’ouverture du traditionnel festival mondial du Cinéma de Cannes 2025, près de 380 artistes internationaux ont pris la parole dans une tribune commune pour dénoncer le mutisme du monde de la culture sur ce qui se passe en Palestine.
Ils n’ont pas hésité à évoquer un « génocide » à Gaza. Plusieurs stars et de grands noms du cinéma international ont pris position, à l’image des acteurs Javier Bardem, Richard Gere, Susan Sarandon ou les réalisateurs Pedro Almodovar ou David Cronenberg.Ils ont fermement condamné les crimes perpétrés par l’armée coloniale israélienne et signé une tribune sous forme d’un appel de détresse, dans laquelle ils dénoncent le silence des professionnels du 7e art.
Ils sont nombreux à détourner le regard sur ce qui se passe chaque jour à Gaza, où des enfants meurent de famine, de soif et de maladies qui font leur retour, alors que l’humanité s’en était débarrassée depuis des lustres. Sans oublier ceux qui ont quotidiennement perdu la vie sous les bombes et sont encore sous les décombres. Ces grands noms du cinéma ont tenu à rendre un vibrant hommage
à la photographe palestinienne, Fatima Hassouna, assassinée d’une frappe israélienne, en avril dernier.
Elle n’était pas seule. Elle et dix membres de sa famille, dont sa sœur qui attendait un bébé, et dont un documentaire lui sera consacré à Cannes, ont péri. La barbarie israélienne, qui a fait jusqu’ici au moins 52 862 victimes palestiniennes à Gaza (chiffre reconnu par l’ONU et qualifié de génocide par des ONG comme Amnesty International et Human Rights Watch), n’a pas laissé indifférent le monde de la musique. Il en a été ainsi lors de la cérémonie d’ouverture de l’Eurovision 2025, qui s’est déroulée à Bâle, en Suisse.
La représentante de l’entité barbare sioniste a fait son entrée sous des centaines de drapeaux palestiniens brandis par la foule, et dans une ambiance tendue, la plus belle image pour le football vient d’Italie où l’ancienne légende de la Squadra Azzura, Filippo Inzaghi, appelé tendrement Pippo, n’a pas hésité à brandir et à défiler avec le drapeau palestinien à l’occasion de l’accession en Série A du club qu’il entraîne, Pise, qui retrouve l’élite italienne après 34 ans d’absence. Le geste de Pippo rejoint celui du capitaine des Verts, Ryad Mahrez.
L’international algérien, lorsqu’il évoluait en Premier League, a matérialisé son engagement pour les causes justes et a montré toute sa solidarité sans faille de conviction. Il a fait un tabac sur les réseaux sociaux et dans les médias. Il continue de susciter une grande vague de soutien, c’est un acte de plus dans la lutte contre l’indifférence et l’insensibilité affichées par bon nombre d’institutions, de pays et de médias à la solde ou par peur de l’entité sioniste.
-LAFORDASSE