
L’ancien président déchu de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad a été auditionné par les agents du «bureau indépendant anti-corruption de Mahajanga service territorial de l’investigation», dans le cadre d’une « investigation en cours » à son encontre. Il l’a été en tant qu’ancien président de la CAF, peut-on lire sur la convocation, (dont Botola détient une copie), adressée le 26 avril dernier au concerné. Cette enquête a débuté le 3 février 2021, selon les références de la convocation d’un « rapport de première infirmation ». Soit près de trois mois après sa suspension par la FIFA à 5 ans d’interdiction de toute activité liée au football, pour avoir enfreint plusieurs dispositions du code d’éthique.
Moins d’une semaine après, le TAS de Lausanne rétablissait Ahmad Ahmad, momentanément dans ses fonctions sans qu’il puisse se porter candidat, puisque la commission de gouvernance avait déjà rejeté son dossier comme celui de son 1er vice-président, Constant Omari. L’ex-sénateur a été entendu en qualité de « personne soupçonnée dans une affaire d’abus de fonction », indique la convocation. Selon notre confrère de la BBC, Osasu Obayiuwana, Ahmad Ahmad « a été autorisé à rentrer chez lui. L’affaire pour laquelle il est interrogé s’est déroulée alors qu’Ahmad était ministre de la Pêche du pays (2014-2016) ». Rappelons qu’Ahmad Ahamd avait été mis en garde à vue à Paris en juin 2019, sur les bases des révélations de Botola, repris par Media- Part, dans l’affaire Tactical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer.
Remis en liberté, Ahmad Ahmad, attend toujours que la justice française se prononce.
NAZIM BESSOL