Le Paris Saint-Germain n’a fait qu’une bouchée d’un Real Madrid, trahis par ses défenseurs (4 – 0) en demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2025, s’ouvrant une voie royale vers un premier titre mondial.
Lancés tel un bolide dévalant une saison 2024/2025 exceptionnelle et écrasant tout sur leur passage, les Parisiens ont dévoré tout cru le Real Madrid (4 – 0) en demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2025, s’ouvrant royalement le chemin d’une finale qui les opposera dimanche aux anglais de Chelsea, brillants également sur cette compétition.
Après Liverpool, Aston Villa, Arsenal et l’Inter en Ligue des Champions, le Bayern et le Real Madrid en Coupe du Monde, on se demande qui arrêtera cette redoutable mécanique montée de toute pièce par Luis Enrique !
Face à un tel adversaire, les Madrilènes ne pouvaient pas faire pire en offrant d’entrée deux cadeaux aux Parisiens sous forme de deux grossières erreurs de Raul Asencio puis Antonio Rüdiger, vraiment interdites à un tel niveau, pour permettre à Fabian Ruiz et Ousmane Dembélé de tuer le match en l’espace de trois minutes (6e et 9e).
Dans un MetLife Stadium totalement acquis à sa cause, le Real version Xavi Alonso se voit ainsi couper les ailes et va encore succomber, cette fois, sur une action qui symbolise la supériorité des Parisiens suite à un contre parfaitement construit de la sortie de balle jusqu’à la finition.
Après un une-deux parfait entre Dembélé et Hakimi, ce dernier déboule sur son côté droit avant de servir dans la surface Fabian Ruiz pour signer son doublé (24e), devant une défense du Real aux abois et un Thibaut Courtois qui ne pouvait rien faire comme ce sauvetage du bout du pied à la (4e).
Nettement supérieurs physiquement, les hommes de Luis Enrique auraient pu corser la note, notamment sur ces deux actions sauvées in-extrémis par Courtois devant Nuno Mendes et Dembélé juste avant la pause.
La mi-temps a été un soulagement pour un Real qui a compris le poids de l’absence des nouveaux venus, mais absents lors de ce match, en l’occurrence Trent Alexandre-Arnold et Dean Huijsen.
En seconde période, Enrique préfère reposer deux de ses fers de lance de l’attaque, Dembélé et Kvaratskhelia et mettre Bradley Barcola et Gonaoo Ramos (58e), suivis de la légende vivante du Real Luka Modric qui a redonné quelques solutions intéressantes à ses coéquipiers, mais sans véritable impact.
Paris s’est mis en mode gestion devant les rares tentatives de Mbappé et Vinicius Jr, mais a préféré achever définitivement ce Real en réelle reconstruction par un quatrième but, l’œuvre de Gonçalo Ramos (88e) dans une défense remaniée mais toujours limitée avec les rentrées de Militao et Carbajal, longtemps absents pour cause de blessure.
Devant une telle démonstration de force, l’arbitre polonais Szymon Marciniak ne fera même pas jouer le temps additionnel et met ainsi fin aux souffrances de la Casa Blanca qui a besoin de vacances pour panser ses blessures et remédier à des errements qu’elle traine depuis toute une saison.
Quant au Paris Saint-Germain, conquérant et renforcé par ce succès de prestige face au club le plus titré au monde, il se trouve à un match d’une saison inimaginable et une couronne mondiale qui lui tend les bras, face à un Chelsea, vainqueur de la dernière Ligue Europa Conférence, aussi efficace qu’imprévisible.
MOHAMED MALIK
