
Où sont passés les anti-CHAN, tous ces propagandistes de pacotille qui n’ont pas cessé de dénigrer cette compétition et de la réduire à trois fois rien, quelques mois seulement avant son coup d’envoi le 13 janvier 2023 à Alger ? Ces propagandistes et leur relais, le cartel qui sont résolument contre tout ce qui est favorable à l’Algérie. Opportunistes, ils avaient vite tourné casaque lorsque le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait reçu en audience, le mois d’août 2022, le président de la Confédération africaine de football, le Dr Patrice Motsepe, et loué les efforts de l’Algérie pour non seulement accueillir ce Championnat d’Afrique des nations, mais également offrir aux hôtes de notre pays et à sa jeunesse des infrastructures de haut standing.
Ces oiseaux de mauvais augure sont ressortis, il y a quelques mois, pour annoncer que la CAF allait carrément annuler cette compétition avant de s’attaquer à trois pays souverains que sont l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie, les accusant de ne pas être à la hauteur et qu’ils ne seront pas en mesure d’accueillir un tel événement. Certes, il y a eu un report de six
mois pour permettre aux trois pays de peaufiner leur préparation, mais aujourd’hui, ces trois nations avec lesquelles l’Algérie entretient des liens d’amitié et de coopération depuis des lustres, sont prêtes à recevoir toutes les équipes participantes dans de bonnes conditions, notamment de beaux stades complètement réhabilités et mis aux normes : Moi International Sports Centre et Nyayo National Stadium (Kenya), Amaan Stadium – Zanzibar et Benjamin Mkapa National Stadium (Tanzanie) et Namboole Stadium (Ouganda), là où débutera l’équipe nationale.
Aussi, pour conforter cette compétition ouverte aux joueurs locaux, la CAF a-t-elle annoncé une dotation record de 10,4 millions de dollars (32% de hausse par rapport à la dernière édition), avec une augmentation de 75% pour le vainqueur, renforçant le prestige grandissant de ce rendez-vous, mais également l’aide aux fédérations pour développer davantage le football local. Avec dix-neuf sélections, dont les plus titrés, la RD Congo (2009 et 2016) et le Maroc (2018 et 2020), et d’autres cylindrées du continent, tels que le Nigeria, l’Algérie, le Sénégal, dernier vainqueur, l’Afrique du Sud et la Guinée, cette édition s’annonce comme la plus relevée de toutes, même si l’Algérie a mis la barre très haute en matière d’organisation en janvier-février 2023.
Franchement, ceux qui voulaient être réducteurs ou snobant carrément cette compétition, comme ce fut le cas de la Fédération algérienne de football avant de se raviser, ont tout intérêt à revoir leurs petits calculs d’épicier, car l’Afrique a besoin de toute son énergie et ses capacités à poursuivre son développement sur le double plan sportif, mais également socioéconomique grâce au sport-roi, au sport-passion par excellence. Un football qui a toujours besoin de se réconcilier avec ses racines et l’authenticité qui font sa beauté. –
LAFORDASSE