
Le ministre des sports et président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, prend part aujourd’hui ( samedi 26 avril) à la toute première réunion du nouveau Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Initialement prévue le 17 avril, au Maroc, la rencontre a finalement été délocalisée à Accra, au Ghana, à la demande de la Fédération ghanéenne sous l’impulsion du président Patrice Motsepe et de son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba. A l’ordre du jour de cette réunion, la désignation des vice-présidents de la CAF par le président de l’instance.
La démission surprise du 1er vice-président, le Sénégalais Augustin Senghor, oblige Patrice Motsepe à faire preuve de beaucoup de finesse et de diplomatie. Surtout que les représentants africains, traditionnellement pas concernés par ces titres, exècrent une certaine pression pour y accéder. De plus, de nombreuses Fédérations africaines ont demandé au président de l’instance, Patrice Motsepe, un rééquilibrage géographique dans les instances décisionnelles, notamment au sein des Commissions importantes.
D’autres dossiers brûlants sont à l’étude et concernent notamment la Commission d’arbitrage, souvent critiquée pour son manque d’efficacité. Ces changements visent à renforcer le fonctionnement interne de la CAF et à moderniser ses organes-clés. Il y aura également question de l’adoption d’un nouveau programme de développement du football africain. Cette réunion pourrait bien marquer un tournant pour la CAF, entre réformes attendues et rééquilibrage des forces en présence.
Selon les informations de Botola, le Gabonais Pierre-Alain Mounguengu tient la corde pour succéder au Sénégalais, Senghor, même si le Libyen Abdulhakeem Al-Shalmani, le doyen de l’actuel bureau, réclame cette position. Le ministre des Sports et président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, est aussi pressenti pour une des cinq vice-présidences.
-YANIS. B