
La sélection nationale a disposé, ce jeudi au stade du Chahid Hamlaoui de Constantine, du Rwanda en amical (2 – 0). Un galop d’entraînement avant d’affronter la Suède mardi à Stockholm.
Les Verts ont poursuivi leur série de bons résultats en dominant, sans trop forcer, le Rwanda d’Adel Amrouche en amical (2 – 0) pour leur premier match de la fenêtre FIFA de ce mois de juin.
Le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a opéré quelques légers changements dans son onze rentrant, avec la titularisation pour la première fois du gardien Oussama Benbot ainsi que Brahim Maza qui, jusqu’ici, avait disputé deux petits bouts de match, et le retour de Nabil Bentaleb après une longue absence due à son problème cardiaque qui l’a longtemps éloigné des terrains.
On notera également l’absence, pour la première fois depuis la venue de Petkovic, du défenseur Aïssa Mandi, puisque l’axe central a été confié à la paire Rami Bensebaïni – Mohamed Amine Tougaï.
Le bloc bas des Rwandais a, dès les premières minutes, gêné l’évolution des Verts qui ont pris le jeu à leur compte avec une possession du ballon, mais sans vraiment inquiéter le gardien Ntwari Fiacre.
A la (24’), la sélection nationale se procure un coup-franc intéressant plein axe, mais la frappe du capitaine Ryad Mahrez s’envole dans les airs. Une minute après, c’est le latéral Youcef Atal qui élimine sur le côté droit son vis-à-vis d’un subtil petit-pont, mais son centre est dégagé in-extrémis en corner (25’).
Et c’est sur ce côté droit que viendra l’ouverture du score, avec un Hicham Boudaoui bien inspiré qui élimine un défenseur avant de servir au second poteau Youcef Belaïli qui a pris de vitesse un défenseur pour mettre une tête victorieuse (27’). La domination jusqu’ici stérile des algériens a fini par aboutir, leur permettant de rejoindre les vestiaires avec un avantage au tableau d’affichage.
La seconde période débute sans Rami Bensebaïni, remplacé par Mohamed Amine Madani pour épauler Tougaï dans une défense algérienne rarement inquiétée par des rwandais qui ne sortaient pratiquement pas de leur zone, comme l’illustre cette tentative vaine de Kavita Phanuel Mabaya à la (55’).
Trois minutes après cette action, Belaïli va de nouveau se révéler décisif en servant d’une pichenette Jaouen Hadjam dans la surface qui saura tromper le gardien rwandais d’une frappe à ras-de-terre (58’).
Ce second but scelle l’issue de la rencontre, et permet au sélectionneur Petkovic d’opérer plusieurs changements à partir de l’heure du jeu, avec la rentrée de Hadj Moussa et Ramiz Zerrouki à la place de Mahrez et Boudaoui, puis de Mohamed El-Amine Amoura et Saïd Benrahma pour suppléer les oranais Baghdad Bounedjah et Youcef Belaïli à un quart d’heure de la fin du temps réglementaire.
Ces changements ont plus ou moins libéré les rwandais qui sont passés à l’offensive, où l’on enregistra quelques actions dangereuses, comme ce tir du capitaine Bizimana Djihad que le gardien Benbot dégage difficilement avant que Tougaï ne mette en corner (71’) ou bien cette autre situation similaire de Mugisha Gilbert qui force le gardien des Verts de détourner une nouvelle fois en corner (89’).
Côté algérien, on notera ce face-à-face d’Amoura qui butera sur le gardien (85’), le forçant à sortir dans la foulée sur blessure, et cette balle arrêtée de Benrahma dont la trajectoire passera au-dessus de la cage (86’).
Au-delà de ce succès, toujours bon pour le moral et les stats, il est temps pour les Verts de se frotter aux plus grosses cylindrées du continent afin de mieux se situer à quelques mois d’une CAN 2025 qui s’annonce très relevée.
Le prochain match contre la Suède, mardi à Stockholm, constituera en tous les cas un test plus révélateur pour les hommes de Petkovic que celui du Rwanda, qu’on peut considérer comme un »galop d’entraînement » portant la signature d’un Youcef Belaïli, buteur et passeur.