Avec le retour à la compétition d’Ismaïl Bennacer, la permission de rejouer accordée à Nabil Bentaleb, ainsi que la montée en puissance de Haris Belkebla, tout comme l’éclosion de Yacine Titraoui, de «nouveaux» candidats s’énoncent déjà pour intensifier la concurrence dans l’entrejeu de l’EN.
C’est assurément la bonne nouvelle de cette fin d’année civile : comme annoncé dans ces mêmes colonnes dans notre dernière livraison, Nabil Bentaleb ne devrait pas trop tarder à refaire parler son talent sous le maillot du LOSC. Très attaché à son international algérien, c’est le patron du club lillois en personne, Oliver Létang, qui l’a affirmé tout récemment, indiquant que l’ancienne pépite des Spurs de Tottenham n’attend plus que le feu vert de la commission médicale de la Fédération française de football. «Je suis très heureux que Nabil soit en très bonne santé aujourd’hui.
Nabil a démarré, au mois de septembre, un protocole avec un cardiologue néerlandais qui se trouve à Amsterdam. C’est lui qui s’est occupé du cas de Christian Eriksen. On a immédiatement informé la commission médicale en France qui devra, à un moment donné, mettre son tampon pour valider le fait que Nabil puisse rejouer», assura l’ancien dirigeant parisien.
Plus d’alternatives à plusieurs postes
Une déclaration qui a certainement réjoui … Vladimir Petkovic, qui aura bien besoin des qualités du milieu de terrain lillois pour avoir une corde supplémentaire à son arc, en perspective des exigeantes éliminatoires de la Coupe du monde 2024. Dix ans après avoir ébloui tous ceux qui ont assisté aux quatre rencontres des Verts de Vahid Halilhodzic au mondial brésilien, Nabil Bentaleb pourrait, ainsi, être la bonne surprise du printemps algérien si le processus de sa remise dans le bain de compétition officielle va à son terme avec cet accord attendu de la commission médicale de la FFF, d’autant plus qu’il est certain de rester au LOSC et d’avoir du temps de jeu de la part de l’entraîneur Bruno Genesio.
«Des joueurs savent déjà ce qu’il se passera l’été, parce que l’on anticipe. Mais aujourd’hui, pour la saison 2024-2025, on maintient tout le monde dans le projet du club. Il n’y aura aucun départ en janvier. C’était déjà le cas l’an dernier. Notre objectif est de finir le plus haut possible, et il est donc hors de question qu’un joueur, qui est un joueur important pour l’équipe, performant pour l’équipe, nous quitte au mois de janvier», rassurait le président lillois comme pour faire comprendre à tous ceux qui étaient sceptiques à l’idée de revoir Bentaleb reprendre le fil de sa carrière dans le très haut niveau qu’ils avaient tort.
Une bénéfique profondeur de banc
L’autre retour de blessure fort attendu est, en parallèle, celui d’Ismaïl Bennacer, qui retrouvera les terrains plus tôt que prévu après s’être complètement remis de son opération au mollet. Rayonnant aux entraînements collectifs du Milan AC et déjà concerné par la prochaine et dernière rencontre de 2024 du club lombard, dimanche soir, au stade Giuseppe Meazza, face à l’AS Roma de Claudio Ranieri, dans le cadre de la 18ème journée de Série A. Un come-back qui ne pourra, du reste, qu’intéresser au plus haut point le staff technique de l’EN qui sera certainement content de disposer dans son effectif d’un milieu de terrain de la trempe de Bennacer.
Les excellentes prestations du jeune Yacine Titraoui qui a pris le jeu de Charleroi avec son compère des Paradou, Adam Zorgane est une piste que le sélectionneur Vladimir Petkovic ne va certainement pas perdre, Les médias belges, le compare à la légende Scifo. Buteur et passeur, Titraoui frappe fort à la porte des Verts.
Des retours attendus
Très en jambes depuis son retour au SCO Angers, Haris Belkebla pourrait, tout autant, aspirer à réintégrer plus tôt que prévu le groupe des Verts. Sur les tablettes de Sassuolo, actuellement pensionnaire de Serie B, mais souhaite se renforcer cet hiver pour conforter sa première place au classement et remonter dans l’élite italienne, un an après sa relégation mais aussi et surtout courtisé en toute discrétion par le Stade Rennais, celui qui avait raté d’un rien l’inoubliable épopée de la CAN 2019 en Egypte gagnerait, sans nul doute, en crédibilité auprès de Petkovic s’il venait à franchir un tel palier cet hiver. Sa présence parmi les prétendants aux places d’honneur sous le maillot vert n’étonnerait, dès lors, personne.
RACHID BELARBI
