ALG : “Stop the Game’’, pétition contre le match Italie – Israël
MALIK MOHAMED

La venue de la sélection de l’État génocidaire sioniste d’Israël, le 14 octobre prochain, au stade Friuli d’Udine, à l’occasion de son match des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre la Squadra Azzura, suscite une véritable levée de bouclier pour l’annulation de cette rencontre qualifiée de celle de
la honte. Pour y parvenir, une pétition intitulée ‘’Stop the Game’’ a été initiée par deux personnalités politiques, Francesca Druetti de Possibile et Andrea Di Leonardo de l’Alliance des Verts et de la Gauche – Possible, qui, en quelques heures après son lancement, a recueilli plus de 5 000 signatures.
Cette pétition est adressée au ministre des Sports, Andrea Abodi, et à la Fédération italienne de football (FIGC), à travers laquelle les initiateurs demandent ni plus ni moins l’annulation de ce match, estimant qu’Israël a dépassé toutes les limites tolérables vis-à-vis des règles humanitaires les plus élémentaires, dénonçant ainsi le génocide commis contre tout un peuple, où même le monde sportif n’a pas été épargné.
En effet, depuis le début de cette tragédie sans précédent, que certains l’ont comparée à l’Holocauste commis par l’Allemagne nazie contre le peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale, on compte plus de 635 athlètes, toutes disciplines confondues, tués, dont tout récemment Suleiman Obeid, surnommé le ‘’Pelé de Palestine’’ qui a fait réagir des stars, comme l’Égyptien Mohamed Salah et l’Algérien Ryad Mahrez. De fait, accepter le déroulement d’un tel match serait cautionner les tueries commises par l’armée de l’État sioniste et le blocus imposé contre toute aide humanitaire, ce qui a déclenché un véritable exode, mais surtout l’apparition de la famine au sein de la société gazaouie, où des enfants, des vieilles personnes et des malades ont déjà succombé par manque de nourriture.
Les porteurs de ce projet d’annulation du match Italie – Israël se sont même appuyés sur les articles 72 et 74 des statuts de la FIFA qui protègent les équipes nationales des pays attaqués militairement, comme ce fut le cas en 2022 lorsque la Russie a été exclue par l’instance internationale du football, quelques jours seulement après l’invasion de l’Ukraine. Ce qui devrait être appliqué
à la Russie et à d’autres doit l’être pour l’État génocidaire sioniste qui a souvent bénéficié de ‘’surprotection’’ par rapport à d’autres pays. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un cas unique, puisqu’il y a eu des précédents, comme l’ex-Yougoslavie, exclue de l’Euro 1992 et remplacée par le Danemark, à la dernière minute.
Ce qui est certain, c’est qu’il y a une forte mobilisation autour de cet événement et plusieurs associations italiennes locales et nationales prévoient d’ores et déjà une grande marche le jour du match, soit le 14 octobre 2025, pour exprimer leur colère à la face du monde très médiatisé du football.