L’ancien dirigeant de l’USM Alger, et l’un des artisans du dossier introduit au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, Réda Abdouch, s’est dit satisfait, mais loin d’être surpris par le verdict rendu par le Tribunal basé en Suisse. Lors d’un passage, il y a quelques semaines, sur la chaine AL24 International, Réda Abdouch avait affirmé que le résultat du TAS ne pouvait en aucun cas être autrement que celui rendu ce 26 février 2025, en faveur de la partie algérienne.
Au-delà de la satisfaction quant à l’issue de cette affaire, Abdouch n’en démord pas et annonce que le club de Soustara ne doit pas s’arrêter à cette étape, même si le résultat sportif ne peut plus être remis en cause. «Dès que nous avons entrepris les premières démarches, nous étions convaincus que l’affaire serait en faveur de l’USMA qui était dans son bon droit par rapport aux règles de l’IFAB, de la FIFA et des Nations Unies. J’avais d’ailleurs déclaré que l’affaire allait prendre un peu plus de temps, mais la CAF était complètement en porte-à-faux avec toutes les règles et lois sur le jeu, aux règlements de la FIFA et à ses propres règlements. La CAF s’est faite harakiri en admettant un maillot portant un contenu à caractère politique flagrant.»
Ne s’arrêtant pas là, Abdouch estime que le club algérois doit exiger une réparation pour le préjudice moral et financier subi. Il dira à ce sujet : «Déclarer l’USMA forfait, alors que l’équipe était sur le terrain lors du match aller, était inadmissible de la part des officiels de la CAF. Priver également notre club d’un potentiel sacre, alors qu’il était détenteur du trophée et avait tous les atouts pour parvenir à cet objectif, est un fait qui restera comme une tache noire dans la gestion de la CAF. D’où notre exigence de demander un dédommagement à la hauteur du montant qu’aurait pu engranger le club, à savoir 2 millions de dollars en cas de victoire !»
Pour l’ex-dirigeant usmiste, cette affaire a mis à nu la légèreté avec laquelle fonctionne la CAF et la mainmise de certains lobbys sur ses organes, y compris ceux censés être indépendants.
– MOHAMED MALIK
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Dans les motivations de sa décision, le TAS a estimé que « l’image d’une carte territoriale du Maroc, intégrant le Sahara occidental sur les maillots litigieux, véhicule un message, une manifestation ou une propagande à caractère politique, étant donné que cette carte représente l’affirmation d’une souveraineté territoriale qui demeure à ce jour contestée et encore non résolue sur le plan international ».
