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ALG : Qui a peur de Djahid Zefzef et Amar Bahloul ?

LAFORDASSE ( in botola)

Le lendemain de l’AGO qui a acté le départ de Charaf-Eddine Amara, les coalisés ont mis le turbo pour éliminer deux candidats potentiels à la présidence de la FAF : Amar Bahloul et Djahid Zefzef, qui sont,par un heureux hasard, originaire de l’Est du pays. Pourtant si le premier nommé n’a pas caché son souhait de postuler pour le fauteuil de Dely Brahim, le second, en revanche, manager de l’équipe nationale et ex-membre du Bureau Fédéral sous l’ère de Raouraoua et du court mandat de Zetchi Kheïreddine, n’a absolument rien déclaré au sujet de son avenir. En commis de l’Etat, il sait mieux que quiconque comment on devient président de la FAF.

Il n’a échappé à personne que Amar Bahloul est depuis longtemps une cible à abattre, à l’inverse de son compère, Aïs- saoui Mouldi, dont on ne dit mot. Et pourtant, ils ont été suspendus arbitrairement par l’irresponsable Charaf-Eddine Amara avant que l’avocat de la FAF ne fasse machine arrière. Il s’est incliné devant la décision du TAS, qui a traité leur dossier en référé et les a autorisés à assister à l’AGO. Mais, le SG de l’instance fédérale et le Comité d’éthique qui semblent ne pas reconnaître la décision du TAS les avaient convoqués hier. Or, la ficelle est trop grosse tout autant que la diversion. Il s’agit de fournir des arguments à la Com- mission de candidature pour faire durer la suspension et rendre inéligible Amar Bahloul à la présidence de la FAF.

L’instance de Dely Brahim et son SG ont pendu un communiqué plein de mystères dans lequel ils n’expliquent pas les raisons qui font que les deux membres du BF ont participé à l’AGO. Un rubricard qui tient comme un bien personnel un îlot rédactionnel au sein du service public, croit avoir découvert la lune en annonçant que l’actuel manager général de l’équipe nationale et ex-membre du Bureau Fédéral, Djahid Zefzef, a démissionné en 2017. Une annonce n’est pas sans arrière-pensée, même si des auditeurs ont compris la manœuvre et ont bien rigolé.

Ce rubricard, dont on sait pour qui il roule depuis longtemps, a même fait appel au président de la Commission des candida- tures le président de la LNFA, Ali Malek. Il lui a demandé si un tel cas pouvait être accepté. Ce dernier, sans analyser le véritable sens de la question, a répondu par la négative. Une erreur qui risque de lui coûter cher. Lui qui a conduit sa carrière de dirigeant avec prudence, il devra réfléchir deux fois avant de consulter le dossier de Zefzef, si jamais ce dernier se portait candidat.

Certains ne manqueront pas de lui rappeler que le dossier de Charaf-Eddine Amara était bien moins fourni, et pourtant il a dirigé la FAF durant 14 mois, les plus horribles du football national. L’exemple de Abdelmadjid Yahi peut suffire.
– LAFORDASSE

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