ALG : Quand la vérité tord le cou aux mensonges abjects
LAFORDASSE

L’affaire du joueur algérien Mohamed Rafik Omar, sociétaire depuis février 2023 du club Qatari d’Al-Shamal SC, ne cesse d’alimenter les débats où chacun tartine à sa façon, selon le niveau de compréhension et surtout des intentions. Entre diffamations, divagations, suspicions, désinformations et autres mensonges grossiers juste pour faire monter la mayonnaise, rien ne devrait résister à l’épreuve de la vérité. Celle des documents officiels et notamment le contrat de travail professionnel de ce joueur, signé plus précisément le 31 janvier 2023. Il est écrit noir sur blanc que le club qatari s’engage à libérer le joueur conformément aux règlements de la FIFA s’il est appelé à jouer avec son équipe nationale. Il n’y a pas plus clair sauf si on est aveuglé par des intentions malveillantes extrêmes.
De plus, la Convention de transfert tripartite (Paradou AC / Al-Shamal SC / Mohamed Rafik Omar) a été rédigée et signée en respectant rigoureusement le règlement sur les Statuts et Transferts des joueurs, de la FIFA bien sûr, et en passant par le TMS comme tous les transferts internationaux. Et dans ce cadre, le Paradou AC, club formateur par excellence, n’était pas à son premier transfert, ni à son dernier d’ailleurs. Ces dirigeants ne sont pas des perdreaux de la saison. La Fédération algérienne de football, après vérification de la conformité du transfert, avait délivré en son temps le CIT (Certificat international de transfert) à son homologue qatari, la Qatar football association (QFA).
Si on doit comparer ce transfert, ainsi que ceux des deux autres joueurs que sont Abdelghani Lallam (El-Markhiya, L2 actuellement) et Hanfoug Fouad (Muaither SC, L2), ils sont identiques à ceux des joueurs transférés en Europe par exemple, tout en respectant exactement les exigences du Paradou AC qui concernent : l’indemnité de transfert (350 000 dollars), un pourcentage à la revente en cas de futur transfert (30%) et des indemnités conditionnelles en cas de nombres importants de matchs joués (250 000 dollars + 300 000 dollars). Alors, la campagne anti-Paradou doit cesser, elle donne une mauvaise image du football national à l’étranger. Et si c’est le but recherché, comment ne pas réagir ?
Imaginons donc un instant qu’un Yacine Titraoui, transféré l’été dernier au Sporting Charleroi ,fasse l’objet d’une histoire similaire de naturalisation au profit de la sélection belge ! Certains vont dire tout de suite que ce
cas n’a rien à voir avec celui d’Omar Rafik, et pourtant,il s’agit des mêmes procédures et règles qui ont prévalu aux deux transferts, sauf que celui de l’ancien académicien de la FAF concerne le Qatar. Un pays qui a favorisé la politique de naturalisation des sportifs, pas seulement les footballeurs. Un processus qui intervient en aval de tout transfert, mais jamais inscrit quelque part sur un document pour la simple raison que ni les deux clubs professionnels, ni les deux associations n’ont le pouvoir d’influence.
Une telle décision revient seulement au joueur et à sa famille, et si cela concerne le changement de la nationalité sportive, qu’il s’agisse d’un joueur binational ou d’un joueur national, le principe auprès de la FIFA est le même.
– LAFORDASSE