La direction du MB Rouissat a haussé le ton. Dans un communiqué officiel diffusé dimanche soir, le club a exprimé son indignation face au silence de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), présidée par l’ex-membre du BF de la Fédération algérienne de football (FAF) Ahmed Kharchi, toujours muette quant aux suites à donner au match de la 21e journée de Ligue 2 ayant opposé l’équipe du sud à l’USM Harrach. Le club de Ouargla exige un verdict sous 48 heures. Une demande qu’il présente non comme une menace, mais comme une défense de ses droits légitimes et un appel à l’équité sportive. «Trop, c’est trop», martèle
le communiqué, qui dénonce un climat de «manipulations flagrantes» gangrénant le championnat.
Mais le MB Rouissat ne s’arrête pas là : en l’absence de décisions d’ici la 26e journée, le club se dit prêt à suspendre sa participation au championnat. Il envisage également de saisir des instances extérieures, jugeant que la situation est devenue intenable. Le communiqué revient en détail sur les événements houleux survenus face à l’USM Harrach, pointant du doigt les comportements antisportifs de certains joueurs adverses, preuves vidéo et photo à l’appui. Pourtant, seule une suspension jugée symbolique – celle du préparateur des gardiens – a été prononcée, ce que le club considère comme une sanction dérisoire et déconnectée de la gravité des faits.
Le MB Rouissat parle d’injustice criante», voire de «scandale», estimant que ces dérives portent atteinte
à la crédibilité du football national. Il conclut en tenant la Ligue pour seule responsable de cette crise, la qualifiant de «structure dépassée» incapable de gérer des situations aussi sensibles. Dans ce communiqué musclé, le MB Rouissat lance un avertissement clair : il ne restera plus silencieux face à ce qu’il perçoit comme du favoritisme et un manque de transparence.
– MONCEF M.
