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ALG : L’heure de la retraite a-t-elle sonné pour les cadres des Verts !

De notre envoyé spécial à Abidjan, avec Djamel Ouaglal

Maintenant que la sélection nationale a confirmé qu’il lui faudrait une innovante mise à jour pour la rendre de nouveau concurrentielle, la question du maintien ou non de ses tauliers se pose avec acuité. De notre envoyé spécial à Abidjan, Djamal Ouaglal

C’est toujours le prix à payer quand une sélection nationale quitte prématurément une compétition majeure. Djamel Belmadi a déjà payé un lourd tribut, en quittant une EN qu’il avait façonnée, menée sur le toit de l’Afrique, puis a tenté de régénérer en lui injectant un sang nouveau. La cruelle incertitude du sport le contraint, logiquement, à quitter son poste ou à être démis de ses fonctions.
Cependant, l’architecte de la fabuleuse épopée de 2019 ne partira pas seul. Il est, en effet, clair que quelques-uns de ses fidèles relais sur le terrain quitteront à leur tour le navire, qu’ils le décident de leur propre chef ou qu’ils soient laissés en rade par le futur patron technique du Club Algérie. Or, presque une semaine après la désastreuse élimination-surprise face au néophyte mauritanien, aucun de ces trentenaires n’a fait allusion à une éventuelle retraite internationale, certains s’étant même projetés au-delà, en se référant aux prochaines échéances qui seront la CAN-2025 et la Coupe du monde 2026.

Une page s’est tournée

Pourtant, il parait assez clair que les Youcef Belaïli (32 ans), Aïssa Mandi (33 ans), Riyad Mahrez (33 ans), Baghdad Bounedjah (34 ans), Sofiane Feghouli (34 ans), Islam Slimani (36 ans en juin) et autre Raïs M’bolhi (38 ans) n’ont (presque) aucun avenir en sélection. A voir et revoir la manière avec laquelle la sélection nationale s’est fait éliminer deux fois de suite dès le premier tour de la CAN renseigne sur l’incapacité de ces joueurs à amener le plus attendu d’eux et à tenir leur rang de cadres du vestiaire.
L’âge n’aurait, ainsi, jamais été un souci si leur rendement sur le terrain de la vérité ne leur avait pas trahi. Et c’est justement à constater leurs difficultés à s’exprimer dès que l’intensité monte un peu ou que le rythme s’accélère que le constat de leur fin de mission sous le maillot vert devient une évidence. « Leur » page semble être, en effet, tournée.

Entre 34 et 40 ans à la CAN-2025 !

D’autant plus que les trois ratages monumentaux en moins de deux ans rendent impensable tout compromis pour une nouvelle pige de quelques mois ou de nouvelles capes en attendant mieux. De plus, quand bien même le successeur de Djamel Belmadi ne se précipiterait pas à couper autant de têtes à la fois, ils auront entre 34 et 40 ans au moment où l’édition marocaine de la CAN débutera en 2025 ! Autant, donc, ne pas trop s’accrocher à cette idée folle de (re)voir Belaïli et Mahrez faire des étincelles sur les ailes ou Feghouli, Slimani et Bounedjah courir et haranguer inlassablement les défenses adverses pour s’ouvrir le chemin des filets. Le fait que l’EN eut connu trois énormes désillusions avec ces éléments en pleine force de l’âge en est l’argument le plus convaincant.

La relève est prête avec Titlaoui comme meneur de jeu

Le vestiaire étant désormais habité par ce triple traumatisme, qui risque fort de perpétuer cette culture de l’échec au cas où une véritable révolution de palais ne serait pas enclenchée, le sélectionneur à venir gagnerait en « positivité » en ne comptant plus sur les symboles de cette triste ère (2022-2024). La proximité des échéances futures (CAN-2025 et Mondial-2026) l’oblige presque à responsabiliser dès la prochaine fenêtre internationale de la FIFA les jeunes loups que son prédécesseur Djamel Belmadi a déjà lancés dans le bain.
Badreddine Bouanani, Rayan Aït-Nouri, Farès Chaïbi, Jaouen Hadjam, Kévin Guitoun, Amine Gouiri, Houssem Aouar, Mehdi Léris, Ahmed Touba, Bilal Brahimi, en attendant Yacine Adli et Rayan Cherki, constituent, à ce propos, un exceptionnel vivier de jeunes loups aux dents longues qui peuvent apporter une plus-value certaine à l’EN. Avec de nouveaux leaders, comme Ismaïl Bennacer, Ramy Bensebaïni, Youcef Atal ou encore Adam Ounas, les Verts auront, à n’en pas douter, très fière allure. Et au lieu de craindre le pire, son public s’attendra au meilleur.                                                                                         Dans ce contexte, il ne faut pas oublier quelques pépites qui frappent à la porte de l’équipe nationale alors qu’ils sont convoités par des clubs européens et algériens huppés. Il s’agit par exemple du meneur de jeu du Paradou, Yacine Titlaoui ( 20 ans). de Biblaoui (20 ans) ou encore de Kohili (18 ans) Incontestablement les meilleurs de leur génération.

DJAMEL OUAGLAL

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