
La mise en conformité des statuts de la Fédération algé- rienne de football, avec ceux de la FIFA, devrait intervenir au mois de septembre prochain. Un dossier qui a traîné en lon- gueur et qui a déjà usé deux Bureaux fédéraux ou presque. Initié dès 2019 par l’ex-président, Kheïreddine Zetchi, et son équipe, le processus a été bloqué pour ne pas dire sabordé par l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid-Ali Khaldi. La mouture finale, validée par le MJS et la FIFA, devait être présentée à l’assemblée générale de la FAF par Charaf- Eddine Amara, avant que ses deux spin doctor, Rachid Oukali et Yacine Benhamza, qui n’ont aucune expertise en matière juridique, ne se saisissent du dossier pour en faire le secret le mieux gardé de la République.
Décrété dossier prioritaire par Charaf-Eddine Amara, il n’a jamais été finalisé, comme d’ailleurs 99% du programme fictif en 12 points, présenté devant la presse et les membres de l’AG à la veille de son élection à la tête de l’instance. Le tripatouillage de Yacine Benhamza et Rachid Oukali a ouvert la voie à un nouveau cycle de va-et-vient entre Zurich, Dely Ibrahim et la place du 1er-Mai. La navette a duré des mois durant, sans que personne ne sache ce que la mouture, validée à l’été 2021, avait subi comme changement, mis à part le duo, le Secrétaire général de la FAF, Mounir Debichi, et Charaf-Eddine Amara. Un black-out qui sera à l’évidence levé et l’intention de la bande de quatre sera alors révélée au grand jour.
«Les modifications apportées nous renseigneront sur la volonté de ces personnes. Une lecture comparative des deux versions révèlera avec certitude leurs dessins», a confié à BOTOLA un proche du dossier.
– NAZIM BESSOL