
Il se voyait déjà … Au lieu de cela, il a perdu la raison, pour ne pas avoir compris que le football par essence est un jeu d’équipe. Durant une année, il a passé son temps
à couper des têtes et à investir dans l’international, sans aucune contre-partie, si ce n’est de vagues promesses d’inté- grer les instances internationales. Il a été le « ministre des Affaires étrangères », avec les finances de l’Etat, oubliant qu’il a été désigné et non élu, tout comme ceux qui composent le Bureau fédéral, pour défendre les intérêts et le développement du football national.
Or, on a eu droit à une mascarade permanente qui fait les choux gras des médias nationaux et internationaux que lui et lui seul a provoquée. Comme, c’est lui et lui seul qui a démissionné et choisi Mohamed Maouche comme président intérimaire, avant de faire volte-face. Et comme, la majorité des membres du Bureau fédéral a refusé, à juste titre, de le suivre dans
la démission, puisqu’elle n’a jamais été associée à la marche de la Fédération, alors il a décidé de mettre le feu à Dely Brahim qui reste un bien commun et non un bien personnel.
Dans sa pyromanie, il a ajouté à la longue liste des « excommuniés », deux membres du Bureau fédéral (l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Mouldi Aïssaoui, et Amar Bahloul). A nouveau, il a agi dans l’illégalité (voir LE + D’INFO), en tentant de justifier son acte répressif, par des artifices juridiques mensongers. L’objectif étant de court-circuiter la réunion du 11 avril de la majorité des membres du BF, sous la présidence de Maouche Mohamed et de la remplacer par une autre, qu’il présente comme « statutaire » le 17 avril (sic). Devant cette attaque frontale, ses adversaires, composés de personnalités honorables, ont préféré ne pas ternir l’image du football algérien et se donner en spectacle.
En prenant cette grave décision de suspen- sion, contraire à l’éthique et aux statuts de la FAF, telle une bête blessée, non seulement Charaf-Eddine Amara s’est ridiculisé, mais il a prouvé qu’il ne reculait devant rien. Il a même coupé l’herbe sous les pieds du ministre de la Jeunesse et des Sports qui dans un souci d’apaisement et de concorde a accordé un délai de dix jours aux « cumu- lards » pour opter soit pour le BF, soit pour leurs Ligues. Ce que Charaf-Eddine Amara n’a pas eu le courage de faire.
LAFORDASSE
LE + D’INFOS
L’article 14 concernant la suspension précise dans son alinéa 14.2 : « Tout membre coupable de violations graves et répétées de ses obligations peut être suspendu avec effet immédiat par le BUREAU FÉDÉRAL. Si elle n’est pas levée entre temps, la suspension est valable jusqu’à l’assemblée générale suivante. » – RS