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ALG : Le ridicule d’une extravagante programmation

AB. LAHOUARI

Il y a de quoi s’arracher les cheveux. Cette semaine, la programmation des rencontres (retour) du deuxième tour préliminaire, de la Ligue africaine des clubs champions (LDC) et la Coupe de la Confédération (CDC), a atteint le comble du ridicule. Le mécontentement est visible au niveau du Café du Commerce. Comment a-t-on pu en arriver à cette situation, alors que notre pays est dans le top 3 en matière d’infrastructures sportives dans le continent. Et des milliards comme investissements.

Quatre rencontres des clubs algériens (CRB-JSS-JSK- USMA) ont eu lieu en 48 heures, dans un même stade, celui de 8-Mai 1945, à Sétif, et sur un terrain en tartan. L’excuse a été vite trouvée, en pointant du doigt la Confédération afri- caine de football, qui aurait exigé que des stades devraient être fermés en prévision du CHAN (janvier 2023). Soit ! Mais, une décision est faite pour être acceptable et non pour être imposée et nuire. L’instance du Caire est l’émanation des Fédérations et non l’inverse.

L’Algérie compte une multitude de stades et de villes remplissant les critères conte- nus dans le cahier des charges de ces compétitions continentales (contenance du stade, hôtel, aéroport …). Comment alors peut-on accepter une telle programmation ? La réponse est dans l’incompétence ou dans l’absence de tout anticipation. Elle
est dans la « soumission » et non dans la recherche des intérêts de nos clubs et de notre football.

La délocalisation du match de la JS Saoura, alors que cette formation avait rallié Oran directement de retour d’un voyage en Afrique, qui a duré 24 heures, puis l’infor- mer à la dernière minute de se rendre à Sétif, est une erreur. Elle ne pouvait que faciliter la tâche à son adversaire. Et c’est ce qui s’est passé. Il aurait été plus simple de demander des réaménagements à ceux qui ont décidé la programmation. Les arguments ne manquent pas.

Mais pour cela, il faut posséder une administration qui évolue dans le réactif. Ce qui, hélas, semble ne pas être le cas, au jour d’aujourd’hui.
– AB. LAHOUARI

 

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