Le secrétaire général de la Fédération, Mounir Debichi, méconnaît-il les textes régissant l’instance dont il gère l’administrions ou fait-il dans la violation systématique et assumée de ces textes ? Après l’épisode de fin de règne de son ex-patron, Charaf-Eddine Amara, il avait affirmé tout et son contraire quant à sa situation administrative, provoquant une confusion totale au sein de la famille du football. Puis sans aucun respect pour la réglementation, il a maintenu vaille que vaille un Bureau fédéral fantomatique avec 4 membres. Une dérive statutaire sans précédent.
Cette fois-ci, l’affaire est d’autant plus grave qu’elle concerne une obligation statutaire contenu à l’article 31 et qui touche directement à sa fonction de patron de l’administration, mais aussi à la légitimité des élections du 7 juillet dernier. «Le secrétaire général est responsable du procès-verbal de l’assemblée générale», indique l’article 31 des statuts de la FAF. Une responsabilité que Mounir Debichi n’a, semble-t-il, toujours pas honorée puisque, renseignement pris, le procès- verbal de l’assemblée générale élective, du 7 juillet dernier, n’est toujours pas prêt ! Pourtant dans son alinéa 3, le même article oblige le patron de l’administration de la FAF à transmettre une copie à tous les membres de l’AG.
« Une copie des procès-verbaux, contre- signée par les membres dûment manda- tés à cet effet par l’assemblée générale (le bureau de la session), est transmise à tous les membres de l’assemblée générale et ce, dans un délai maximum de trente (30) jours », peut-on lire au chapitre pro- cès-verbal des statuts de la FAF. Selon nos informations recueillies auprès de plusieurs membres de l’AG de la FAF, le procès-verbal n’a toujours pas été envoyé. Une situation qui a mis hors de lui, le pré- sident Djahid Zefizef, élu le 7 juillet dernier, qui doit faire valider le document lors de la prochaine assemblée générale, comme l’y oblige l’article 31.4 des statuts. La sortie, c’est par ici !
– NAZIM BESSOL
