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ALG : Le MCM Oran n’a rien à voir avec le MC Oran

AB. LAHOUARI

L’article de Botola «Non ! Ce n’est certainement pas le MC Alger » à la suite d’un article de la rédaction sportive de l’APS, a permis à quelques fidèles lecteurs du journal d’entamer un débat fructueux sur l’Histoire du football national et les dérives constatées, entre autres sur la fondation des clubs. Tous se sont interrogés sur le silence des ministres de la Jeunesse et des Sports qui se sont succédé à la place du 1er- Mai ou encore à la fédération alors qu’il s’agit là d’un sujet pourtant ,crucial pour ceux qui désirent apprendre et comprendre l’itinéraire de leur club.

Prenons l’exemple du Mouloudia d’Oran. Depuis une dizaine d’années, un groupuscule qui n’a rien d’historien s’est amusé à donner au Mouloudia, une naissance farfelue. Ils lui onl trouvé un ancêtre, le MCM Oran et inscrit sur le logo l’année 1917 au lieu de 1946, celle de la fondation officielle du club. Ce groupuscule déroule encore lors des rencontres une banderole dans laquelle est mentionnée 1917. Certes, le MCM. Oran a été agréé en 1917, mais il n’a aucun lien de parenté avec le MC Oran. Il est né au village nègre (Mdina Jdida) et il a disparu très vite des radars.

Il ne figure même pas sur le P-V de la Ligue oranaise de football (LOFA), créée au tout début des années 1920). Lors du coup d’envoi du championnat avec 8 clubs, il n’existait aucun club musulman affilié. La prestigieuse USM. Oran (1926) suivi de l’AS Musulmane (1933) ont été les pionniers des clubs musulmans et ont vu le jour à Mdina Jdida ,dans la ville aux deux lions. Comment donc expliquer une telle ineptie qui touche l’origine du MC Oran ? Peut- on incriminer les directions qui se sont succédé à la tête du club ou de la société sportive. Peut-on incriminer leur silence ?

La réponse est venue d’un ancien « Si les morts étaient vivants, un tel débat n’aurait jamais eu lieu. » En Algérie, pour les musulmans, le football a débuté dans les stades avec le Mouloudia d’Alger en 1921. Le reste tout le reste a suivi.
– AB. LAHOUARI

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