
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Paradou AC a dénoncé « les démarches du MC Oran visant à recruter son gardien de but, Mokhtar Ferrahi, (encore lié au club jusqu’en septembre 2025), en pensant, à tort, qu’il était libre de tout engagement. Une dénonciation somme toute légitime dans la mesure où il existait « un accord de principe pour la poursuite de la collaboration ».
Pour le Paradou, il s’agit là « d’une violation manifeste de l’éthique sportive » et rappelle que « l’article 17,
du règlement sur le statut et le transfert des joueurs, sanctionne toute tentative d’inciter un joueur à rompre un contrat en cours, pouvant entraîner des indemnités financières et des sanctions contre le club recruteur ». Le club de Hydra qualifie ces pratiques « d’anti- sportives et déloyales ».
Aussi le club, qui possède la seule académie du pays, se réserve-t-il le droit de saisir les instances compétentes de la FAF pour « protéger ses intérêts » en appelant « au respect des engagements contractuels, de la loyauté et de la transparence dans le football national ». Une initiative somme toute logique parce que, à minima, ce club privé professionnel en Algérie ne bénéficie pas des largesses des autorités.
Enfin, Le Paradou signale qu’il dispose « de preuves irréfutables » de sa présence au sein du MC Oran (participation de Ferrahi à des matchs amicaux) et des vidéos et une attestation officielle de l’hôtel.
Une affaire à suivre que la FAF doit suivre avec une attention particulière pour freiner la loi de la jungle qui risque de s’installer durablement dans le football professionnel.
-SOL