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ALG : Le grand tournant de Casablanca avec Rajkov

AB. LAHOUARI

es moins de vingt ans ne le connaissent pas. Il est des souvenirs qui font partie de la grande histoire de notre football et qui peuvent servir de phare à tous les sélectionneurs de la sélection nationale. Aujourd’hui, il est opportun de dévoiler les des- sous du match Maroc – Algérie (1-5), pour le compte des éliminatoires des Jeux Olympiques, qui a tracé la voie à une finale de la CAN-80 et au Mondial-82. A la tête de l’équipe nationale, il y avait Khalef Mahieddine et l’ex-international yougoslave, Zdravkon Rajkov, un mondialiste de 1958.

Ce dernier avait été recruté dans la discrétion durant les Jeux de Split 1978, au titre de la coopération entre les deux pays. Il avait alors assisté aux matchs de l’équipe nationale. Et lors de son arrivée en Algérie, reçu par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djamel Houhou, il lui tient ce langage : «J’ai vu deux équipes. Celle qui joue en horizontale (milieu de terrain) et celle qui joue en verticale (en direction du but). Je choisirai la deuxième solution.» Un discours qui a séduit le responsable politique. Marché conclu !

Des joueurs très populaires au sein de leurs clubs allaient occuper le banc des coiffeurs pour céder leur place à des jeunes et notamment à un trident : Bensaoula, Assad et Belloumi comme animateur. Mais la veille du match contre le Maroc, Rajkov menaçait de quitter la délégation. Il a fallu l’arbitrage du ministre de la Jeunesse et des Sports, convaincu par ses propos : «Le Maroc est une équipe vieillissante, je ne veux pas jouer sur un rythme de sénateur.» La suite, on la connaît. Un récital de football et la certitude que le Yo goslave était un maître tacticien.

Si ce sujet a été abordé, c’est tout simplement parce qu’il est d’actua- lité. L’histoire semble se répéter. Il n’échappe à personne que le retour de Yacine Brahimi (34 ans), nouveau capitaine, divise l’opinion sportive, et les chamailleries continuent au sein des réseaux sociaux. Aussi est-il utile que la question se pose : est-il l’animateur et le meneur de jeu dont les Verts ont tant besoin et mérite-t- il le brassard ? Bien sûr, il appartien- dra au seul sélectionneur Vladimir Petkovic (un ex-compatriote de Rajkov) d’y répondre. Patience donc !

En conclusion, et pour tordre le cou à un mensonge éhonté qui continue à être mouliné par les sous-traitants dans le but de ternir l’image de l’ex- sélectionneur, ce n’est pas Djamel Belmadi qui a écarté Brahimi, mais bel et bien le duo à la tête de l’équipe nationale : Rabah Madjer – Ighil Meziane. Pour quelles raisons ?

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