
Ce qui n’est pas bon pour l’équipe nationale et bon pour le Chabab Belouizdad. L’ex-président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, de retour au CR Belouizdad, en tant que propriétaire du club via la Holding Madar, s’attelle à régler quelques dossiers. Parmi lesquels, celui de l’équipementier du Chabab, la firme Adidas. La marque aux trois bandes, partenaire de l’équipe nationale aussi avec un contrat de près de 2 millions d’euros, s’était vu infliger une fin de non-recevoir pour la renégociation et revalorisation du contrat à la veille du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022, par … Charaf-Eddine Amara ! Un coup de poker que son successeur à la FAF risque de payer cher.
L’équipementier allemand était prêt à revoir à la hausse l’accord, mais l’ex-gestionnaire de la FAF avait retoqué en saisissant le représentant par écrit pour lui expliquer qu’il ne souhaitait pas entamer les discussions pour un nouveau cycle, alors que le contrat expire à la fin de l’année en cours. Une initiative perdante puisqu’avec l’élimination de Verts du mondial, la nouvelle FAF devra négocier en position de faiblesse un autre contrat avec une autre firme, qui risque d’être beaucoup moins avantageux. Mais ce que Charaf-Eddine Amara a refusé à la FAF, il le veut maintenant pour le CR Belouizdad, puisqu’il a saisi la firme allemande pour connaître les conditions de renégociation.
Une approche qui rappelle l’attitude qu’il avait eue avec l’intérimaire Toufik Korichi qu’il a chassé du CR Belouizdad pour le repêcher par la suite à la FAF en tant que DTN ’intérimaire ! Ce n’est plus une pirouette mais une girouette sans résultat probant.
– MALIK MOHAMED
WXWXWX£