
Bien qu’il ne se fasse presque aucune illusion sur les chances de son équipe de contester la supériorité des Verts, le sélectionneur du Botswana reste convaincu que sa formation est en mesure de gagner, vendredi, à Francistown, et de créer la surprise dans ce groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, grâce en partie aux conditions entourant cette rencontre.
Après avoir ratissé large et établi une première pré-liste de pas moins de 49 éléments, le patron technique des Zèbres, Morena Ramoreboli, a, tout comme son alter ego des Fennecs, livré une liste de 26 joueurs pour les deux prochains rendez-vous, face à l’Algérie, vendredi après-midi, puis face à la Somalie, quatre jours plus tard. Le technicien sud-africain a, ainsi, composé son groupe de 3 gardiens de buts, 8 défenseurs, 8 milieux de terrain et 7 attaquants. Le coach du Botswana a, notamment, fait appel pour la première fois aux services de trois nouveaux, à savoir le milieu de terrain Theo Shadikong et le défenseur Kemoneetswe Mmangwedi, tous deux évoluant au Tafic FC, club de Francistown où aura lieu cette rencontre au stade Obed Itani Chilume, ainsi qu’au « prometteur » Reneilwe Batlokwa, milieu de terrain qui évolue en Angleterre sous les couleurs de Maldo et Tiptree.
Ramoreboli veut piéger Petkovic
Affirmant «viser le maximum de points contre l’Algérie et la Somalie», Morena Ramoreboli a, d’ailleurs, affirmé lors d’un point de presse animé au centre de football de Lekidi les ambitions de sa formation du Botswana, qui occupe, rappelons-le, la 3ème loge avec 6 points au compteur, juste derrière l’Algérie et le Mozambique qui se partagent le fauteuil de leader avec 9 unités dans la besace. Il a notamment souligné «l’importance du stage en cours». «Ce stage est très important, car il inclut 90 % des joueurs locaux. Il est axé sur l’adaptation, et nous y sommes parvenus » assurera-t-il, tout en insistant sur le fait « qu’avec ces nouveaux visages, le staff apporte un mélange d’expérience et de nouveaux talents au moment où le Botswana vise à créer une dynamique dans la campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026».
«Nous y parviendrons»
Sur la possibilité de créer la sensation de cette poule, ledit technicien reste catégorique : «Nous y parvenons et nous allons y parvenir», a-t-il, en effet, affirmé dans des propos rapportés par la presse locale qui a, à ce propos, mis en relief «l’importance de stages d’entraînement fréquents pour aider les joueurs à comprendre les styles de jeu de chacun et à élever le niveau de compétition au sein de l’équipe». «Je reste convaincu que ces stages sont très enrichissants. Nous prévoyons d’en organiser davantage, notamment avec nos joueurs locaux, afin d’accroître le niveau de compétition. Pour ce faire, nous devons leur permettre de participer plus souvent aux stages afin qu’ils comprennent les enjeux et les exigences d’un stage. Plus ils passent de temps ensemble, plus leur compréhension et leur cohésion sur le terrain s’améliorent », a-t-il conclu.
Il fera 36° à l’heure du match !
Il a aussi précisé que «les joueurs internationaux étaient attendus le week-end dernier pour renforcer l’effectif». Parmi eux, le milieu défensif de l’ASO Chlef Gape Edwin ou encore l’ailier gauche du MAS de Fès, Kabelo Seakanyeng. L’horaire choisi par la Fédération botswanaise, d’un commun accord avec son sélectionneur, prend dès lors tout son sens, avec comme finalité claire, en tirer un avantage certain par rapport à l’équipe algérienne dont la quasi-totalité des joueurs est habituée à jouer en nocturne, ou tout au moins, sous une température (très) clémente. Or, un simple coup d’œil aux prévisions météorologiques de vendredi prochain renseigne sur le climat suffocant qui entourera le déroulement de cette rencontre. Avec des températures oscillant entre 30 et 32 degrés pour un ressenti de 36°, en plein mois de Ramadhan, il parait clair que les conditions avantageront grandement les Zèbres. Les Verts en sont désormais prévenus.
RACHID B.