
L’affaire du but accordé puis refusé pour hors-jeu lors du match Chabab Constantine – Nedjm Magra (0-0), par l’arbitre international Lotfi Boukouassa, continue de faire des vagues. Mais ce qui est désolant, c’est que l’on assiste à un déferlement de critiques écœurantes contre l’arbitre et son assistant international également, Abid Abane que ce soit dans la presse écrite ou télévisuelle. L’une d’elle, présentée par un expert du sifflet (sic) explique la décision de Boukouassa de revenir sur sa décision controversée par le simple fait que «les oreillettes ne fonctionnaient pas». A qui incombe cette absence ? Il faut vraiment prendre les lecteurs et les téléspectateurs pour ce qui ne sont pour leur faire avaler une telle sottise.
Si tel était le cas, l’arbitre assistant qui possède une expérience certaine se serait tout simplement figé sur sa ligne de touche, brandit son drapeau pour attirer l’attention de son «patron». Une attitude que l’on voit dans tous les stades du monde pour désigner une telle faute à défaut des oreillettes. Or, encore une fois, il y a lieu de rappeler que Abid Abane semble n’avoir pas constaté le hors-jeu et il appartiendra à la commission d’enquête d’éclairer l’opinion sportive sur les raisons de cette absence d’oreillettes que l’on veut attribuer à cette erreur de jugement arbitral. Et puis, il y a également l’intime conviction qui existe en droit et qui a convaincu Boukouassa de revenir sur sa décision. Faut-il en tenir compte ?
Un autre problème risque de se poser à la Ligue professionnelle et à la FAF, le comportement de la direction du Chabab Constantine devant la décision du Comité d’urgence qui a suspendu avec effet «immédiat» les deux arbitres. Va-t- elle déposer des réserves techniques ? Considère-t-elle que le résultat a été faussé puisque son équipe n’empoche qu’un seul point au lieu de trois et par conséquent, il influence le classement du championnat de L1 ?A ce sujet, il serait intéressant de savoir si le match a été homologué. Madame Soleil peut consulter sa boule et y répondre naturellement dans le sens de la flèche, contraire au vent.
AB. Lahouari