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ALG : L’arbitrage ne fait plus partie du débat du BF

LAFORDASSE

Chaque week-end ou journée de championnat, quelle que soit la division, l’arbitrage continue à agacer acteurs, supporters et observateurs, en pointant du doigt non seulement l’absence de la VAR lors de plusieurs rencontres de la Ligue 1 professionnelle, mais également les erreurs arbitrales et la quantité de sifflet sans arrêt durant un match. Déjà que les joueurs ont du mal à développer du beau football sur des terrains en revêtement synthétique ou sur des gazons comme celui du stade Commandant-Farradj de Mostaganem, les voilà confrontés à un arbitrage où la lecture du jeu et les adaptations sont souvent absents, car tout se décide derrière un bureau malgré la multitude de stages MA et autres pour rehausser le niveau de nos arbitres.

Or, l’arbitrage et la manière d’arbitrer pèsent forcément sur le niveau du championnat où depuis le début de la saison, hormis quelques rencontres ou phases de matchs, le niveau d’ensemble est plus qu’inquiétant. D’ailleurs, il devient limpide que lorsque les rencontres se déroulent sur de l’herbe naturelle, bien entretenue, et dans de beaux stades, tous les acteurs parviennent à élever leur niveau de production et rendent un grand service aux arbitres, surtout lorsqu’ils sont aidés par la VAR. Cependant, et après six journées de championnat, le Bureau fédéral, lors de sa dernière réunion mensuelle statutaire, n’a rien trouvé à dire au sujet de l’arbitrage que de « rappeler à Mehdi Abid Charef, le directeur technique national de l’arbitrage, la nécessité de poursuivre le rajeunissement des effectifs d’arbitres, filles et garçons, et de promouvoir les jeunes talents disposant du potentiel adéquat pour faire carrière au niveau international ».

Est-ce vraiment le moment de rappeler une telle orientation qui s’inscrit dans les grandes lignes et dans le programme de la Commission fédérale d’arbitrage (CFA) et donc de la fédération en général ? Alors que les acteurs du football et l’opinion ont besoin d’autres éléments pour mieux apprécier la situation et l’évolution de notre arbitrage. Les notations des arbitres, le nombre de rencontres couvert par la VAR et les difficultés de mettre en place cette technologie dans certains stades, les solutions proposées par la fédération pour y remédier, la nature des fautes commises, un comparatif réel avec d’autres championnat pour situer le niveau de l’arbitrage algérien et bien d’autres indicateurs y afférents.

C’est ce que veulent lire les acteurs, les médias et l’opinion dans un compte rendu de réunion du Bureau fédéral ainsi que les réformes éventuellement proposées, toujours dans le même intérêt, celui de rendre à l’arbitrage algérien ses titres de noblesse et le protéger de toutes les dérives qui le guettent.

LAFORDASSE

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