ALG : La suspension irréfléchie de Boukouassa et Abane !
LAFORDASSE
La nouvelle a refroidi plus d’un et mis en émoi le milieu de l’arbitrage algérien à la suite de la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de ne pas retenir parmi la liste des arbitres du prochain Championnat d’Afrique des Nations (du 1er au 28 février 2025 en Tanzanie, Kenya et Ouganda), le sifflet Lotfi Boukouassa et l’assistant Adel Abane. Il ne reste plus que deux arbitres, Bouzit Hamza et Lahlou Benbraham, alors que les Marocains se présentent en force.
Pour avoir accordé puis annulé un but des Constantinois du fait d’une position flagrante de hors-jeu, en absence de la VAR, Boukouassa et son collègue ont été suspendus par la Commission d’urgence paniquée, avant même d’être auditionnés par la Commission fédérale d’arbitrage (CFA). Passé devant cette dernière, l’arbitre international s’est expliqué et s’est défendu en relatant les faits et rappeler les circonstances atténuantes dans lesquelles il a officié avec son assesseur.
La CFA et son vice-président Mehdi Abid- Charef ont alors décidé de suspendre le duo arbitral pour un mois. Une sanction qui leur permettait de participer au CHAN -2025 puisqu’ils auront purgé leur sanction, avant
le coup d’envoi. Mais la CAF n’a pas attendu le verdict de la CFA pour retirer de la liste Boukouassa et Abane. Il apparaît alors que l’erreur est dans la précipitation du secrétariat de la FAF qui a pris une décision irréfléchie
en n’attendant pas la décision finale de la Commission arbitrale. L’inexpérience ou l’ignorance ont joué.
Pourtant, d’anciens membres de Bureaux fédéraux avaient tenté de remplacer des membres algériens dans certains organes de la CAF (car ils n’étaient plus structurés) et ont été accusés de tous les maux. En exemple, la tentative vaine d’exclure Djamel Haïmoudi, l’ancien arbitre international et ex- vice-président de la CFA, de la Commission d’arbitrage de la CAF. Malheureusement, celle d’étendre la sanction de Boukouassa et Abane à l’échelle continentale a abouti. On ne peut que le regretter.
-LAFORDASSE
