
Si les dirigeants actuels du CSA (Club sportif amateur) du MC Alger (à ne pas confondre avec le club de football géré par la SSA Le Doyen) ne veulent pas dire un mot sur la crise qui couve au sein du club afin de ne pas égratigner leur partenaire majeur, la Sonatrach, des langues sont en- train de se délier pour justement dénoncer l’attitude du partenaire qui a décidé de réduire son budget de sponsoring annuel à 10 milliards de centimes seulement !
Pourquoi cette décision et qui a l’a prise ? Selon certaines indiscrétions, ce serait le Président directeur général de Sonatrach serait derrière, sans que des preuves tangibles ne soient dévoilées et encore pour motiver cette chute drastique d’une association qui compte 16 sections spor- tives spécialisées, après la récupération du CSA MCA des 13 sections détenues depuis 2008 par le désormais ex-GSP (Groupe- ment sportif des pétroliers).
En effet, au moment où les dirigeants du CSA MCA s’attendaient à une ouvrir une nouvelle page avec leur partenaire tradi- tionnel, Sonatrach, cette dernière semble plutôt prôner l’asphyxie. Car comment peut-on passer d’un budget de 346,6 MDA (12 sections) en 2018 puis 303,7 MDA en 2019 et 396 MDA en 2020 (année de la Covid-19) à 300 MDA en 2022 (1ère année sous l’égide du CSA MCA) à 100 MDA (16 sections), alors que les besoins du club ont augmenté en raison du nombre de sections et d’athlètes en hausse à l’issue du processus de récupération ?
Depuis plus d’une année, les athlètes et l’encadrement de l’ex-GSP n’ont toujours pas réussi à récupérer leurs indemnités et salaires, forçant certains à quitter leclub, et pénalisant d’autres à vivre dans la précarité. Depuis le début de saison, les finances du CSA MCA sont dans le rouge, le compte du club est bloqué et les personnels et autres athlètes et encadre- ments perdirent patience. Une quaran- taine d’entre eux ont intenté une affaire en justice, pour recouvrer leur dû, mais aux dernières nouvelles le dossier traîne toujours ….
Certains soupçonnent une main derrière le rideau qui veut tout faire pour saborder le projet du CSA MCA, en jetant le discrédit sur les actuels dirigeants qui, pourtant se démènent comme des diables pour redonner un nouveau souffle au doyen qui a retrouvé sa base populaire comme en témoigne la forte présence des sup- porters lors des sorties hebdomadaires des différentes sections, notamment les sports Co. Il y a également cette histoire d’agrément qui a fait le tour des médias, des ligues et des fédérations qui a empoi- sonné la vie du club. L’intention étant de discréditer le président Tourqui auprès de Sonatrach.
A ces maux, la SSA Le Doyen n’a toujours pas honoré ses engagements dans le cadre de la convention qui les lie les deux parties portant utilisation du sigle et des couleurs, puisque sur trois conventions (2021, 2022 et 2023) deux ont été signées, où une seule a été à moitié payée, alors que la troisième (2023) n’a toujours pas été paraphée, alors qu’elle devait l’être en début de saison. En somme, le CSA MCA n’est toujours pas sorti de l’auberge des problèmes et a du mal à faire le saut qualitatif tant espéré par ses dirigeants et surtout ses millions de fans.
LA FORDASSE