
La 18ème journée du championnat d’Algérie amateur de L2 restera gravée dans le marbre pour les supporters des clubs prétendants à l’accession en L1. Durant la semaine, les rumeurs de matchs truqués ont envahi les cafés du Commerce et les pronostiqueurs ont été partiellement déstabilisés. Or, les rencontres ont été disputées dans un fair-play des plus complets et un accueil chaleureux a été réservé aux visiteurs par les dirigeants. Quant aux supporters, ils ont été exemplaires. Vive le foot !!!
En revanche, au niveau des résultats, la déception a été grande pour l’USM Harrach, l’ES Ben Aknoun qui évoluaient à Alger et le RS Kouba à Témouchent. Ces trois formations n’ont pas atteint leur objectif, celui de grappiller des points pour l’accession, le sprint étant lancé, quand bien même il resterait encore pratiquement toute une phase retour (12 journées). Mais, il n’est pas exclu que l’on puisse assister à des revirements de situations spectaculaires, à des exploits. Rien n’est joué.
Le trio algérois, l’USM Harrach (Centre-Est), l’ES Ben Aknoun et le RC Kouba (Centre – Ouest), a été malchanceux. Ce ne sera pas souvent qu’El Harrachia, leader du groupe, ratera un penalty durant les arrêts de jeu par son spécialiste, Hichem El Ogbi, sur son terrain devant l’USM Annaba (0-0). Un résultat qui permet au MB Rouissat, qui a ramené une précieuse victoire de chez son voisin et rival, l’IRB Ouargla (1-0), de consolider sa place de leader de l’autre groupe, passant de cinq points d’avance à sept.
L’ES Ben Aknoun, dont les supporters suivaient l’évolution du score à Témouchent où son dauphin, le RC Kouba, se produisait, a été stoppée durant le temps additionnel (2-2, 90e + 2) par une formation du NA Hussein Dey accrocheuse à souhait (2-2). Le Read de Kouba a été logé à la même enseigne. Ghodbane
a vu son penalty repoussé par le poteau, alors que le gardien était pris à contre-pied. Il a également raté une belle occasion de revenir à deux points, en ne profitant pas de l’infériorité numérique du Chabab. Le but refusé au Chabab aurait-il changé la physionomie du match ? La malchance, dit-on, fait partie du jeu. Il faut savoir s’en accommoder.
YANIS.B