Après une semaine noire, marquée par plusieurs épisodes de violence dans et en dehors des stades, la Ligue de football professionnel (LFP) a emboîté le pas à la Fédération algérienne de football pour dénoncer encore une fois ces actes regrettables. La LFP « exprime sa vive préoccupation et condamne fermement les actes de violence, survenus lors de la 23e journée du championnat national. De tels comportements sont en totale contradiction avec les valeurs du sport et portent gravement atteinte à l’image du football algérien », écrit l’instance dans un communiqué publié sur son site.
« La LFP lance un appel solennel à l’ensemble des acteurs du football national — supporters, dirigeants, joueurs, staffs techniques et administratifs — à faire preuve de responsabilité, de vigilance et à œuvrer pour la promotion du fair-play, de l’éthique sportive et du respect mutuel, aussi bien sur le terrain qu’en dehors », poursuit la Ligue présidée par le vice-président de la FAF, Amine Mesloug.
« Le football doit demeurer un espace de passion, de compétition saine et de rassemblement populaire. La Ligue réaffirme son engagement à prendre toutes les mesures nécessaires, en coordination avec les instances compétentes, pour éradiquer toutes formes de violence et garantir le bon déroulement des compétitions sportives dans un climat serein et respectueux », conclut le communiqué.
Pour rappel, le président de l’USM Khenchela, Walid Boukrouma, lui-même de la LFP, est lui-même impliqué dans des faits de violence et fait l’objet d’une plainte du gardien du Paradou AC pour agression physique.
YANIS. B
