
Face à la pression qui entoure déjà le processus électoral à la Fédération algérienne de football, prévu le 21 septembre prochain, tous les yeux sont braqués sur la commission de recours, présidée par Djamel Kashi, président de la Ligue nationale de football féminin (LNFF). En effet, selon plusieurs sources concordantes, son homologue de la commission de candidature, Ali Malek, se dit déterminé à appliquer la réglementation et la loi algérienne dans toute sa rigueur, ce qui fait dire à de nombreux observateurs et membres fédéraux qu’au moins deux dossiers, ceux de Abdelkrim Medouar et Walid Sadi, n’ont pu justifier d’un niveau universitaire comme le prévoit le décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022. Du coup , c’est Djamel Kashi qui hériterait de la patate chaude, alors même que sa propre Ligue a mandaté un candidat pour chacun des trois candidats (Meziane Ighil, Walid Sadi et Abdelkrim Medouar). Face à l’impossibilité des deux derniers cités de présenter un diplôme universitaire, ou une équivalence dûment certifiée par l’enseignement supérieur algérien, que fera le président de la Ligue de football féminin, Djamel Kashi ? Dans un cas comme dans l’autre, la pilule risque d’être trop grosse à avaler.